L'Ecole Espagnole d'Equitation de Vienne
les 16, 17 et 18 novembre 2007 à Anvers !
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L'Ecole Espagnole d'Equitation de Vienne
les 16, 17 et 18 novembre 2007 à Anvers !
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INFORMATION GÉNÉRALE
L'Ecole Espagnole d’Equitation de Vienne au Palais des Sports d’Anvers.La réputation de cette école est mondiale et entièrement justifiée. Depuis plus de 4 siècles elle offre à des milliers de visiteurs par an un spectacle d'une beauté à couper le souffle, résultat d'un long et patient travail d'intelligence de l'homme et du cheval.
La perfection et l'harmonie s'y expriment dans une chorégraphie équestre composée de Piaffers, Passages, Pirouettes, Changements de Pied, suivis par le point d'orgue de la Haute Ecole : les Sauts. Levade, Courbette et Cabriole, ainsi que le travail aux longues rênes.
Les célèbres Lipizzans de l'Ecole Espagnole d'Equitation de Vienne ne quittent qu'une fois par an leur superbe manège de la Hofburg, les voir est un "must" absolu pour tous les passionnés de chevaux. Leur dernier passage en Belgique date déjà de 2000.L'Ecole Espagnole présentera au Palais des Sports d'Anvers l'intégralité de son programme tel qu'on peut l'admirer à Vienne depuis des siècles les
- vendredi 16 novembre à 20h30
- samedi 17 novembre à 20h30 et
- dimanche 18 novembre à 15h30
Réservations : www.teleticketservice.com ou 070/345.345
Website de l'organisateur : www.srsantwerp.be
L'ECOLE ESPAGNOLE D'EQUITATION DE VIENNE
histoire - lipizan - guerres - directeur - écuyers - uniforme - harnachement
Bien que l'ordre de construire un manège découvert eût déjà été donné en 1565, c'est finalement en 1572 que l'empereur Maximilien II fonda un manège espagnol à Vienne. Seuls des chevaux d'origine espagnole y furent acceptés, d'où le nom d'Ecole Espagnole. Au départ, les chevaux provenaient exclusivement du haras royal de Bohème, mais à partir de 1850, c'est le haras de Lipica qui devint le seul fournisseur de l'Ecole.
A partir de 1681, l'architecte Johann Philipp Quenzer construisit sur la « Rosstummelplatz » un ensemble non seulement destiné à abriter la Bibliothèque Impériale mais aussi l'Ecole d'Equitation Impériale.
Entre 1729 et 1735, l'architecte Jozef Emmanuel Fischer von Erlach construisit, sur ordre de l'empereur Charles VI, la salle de manège baroque appelée « Winterreitschule » (Ecole d'Equitation d'Hiver), où les chevaux Lipizzans viennois, régnant en maîtres sur ces lieux qui leur sont familiers, sont présentés au public. C'est à cet endroit que s'étendait depuis le 14e siècle le « Paradeisgartl », vaste jardin d'agrément réservé à la famille impériale. Ce jardin fut dévasté par les Turcs lors du premier siège de Vienne en 1529. Le site fut ensuite transformé en lice pour accueillir les tournois.
Au début du 18e siècle, les « Reiter » (écuyers) et les « Oberbereiter » (maîtres-écuyers) de l'Ecole Espagnole jouissaient déjà d'un grand prestige.
Les « Oberbereiter » Christoph Edler von Regenthal (1710-1729), Paul Schäffer (1729-1735) et surtout Adam von Weyrother, qui rejoignit les rangs de l'Ecole Espagnole en 1729 et fut promu « Oberbereiter » en 1735, année de l'inauguration de la Winterreitschule, marquèrent de leur empreinte l'histoire de l'institution.La salle du manège est entourée de 46 colonnes corinthiennes qui soutiennent une galerie. Les magnifiques couleurs pastel de la décoration intérieure s'harmonisent parfaitement au pelage blanc des étalons. Cette salle de style baroque ne mesure pas moins de 55 m de long sur 18 m de large et 17 m de haut. Le bâtiment achevé fut visité le 14 septembre 1735 par l'empereur Charles VI en compagnie de l'impératrice Elisabeth-Christine, de leur fille Marie-Thérèse et de son fiancé François Etienne de Lorraine. A cette occasion, l'Ecole d'Equitation donna un spectacle de fête sous la direction de l'Oberbereiter von Weyrother.
Charles VI mourut en 1740. Sa fille Marie-Thérèse lui succéda sur le trône impérial et dut aussitôt faire à un soulèvement de la Bavière et de la Saxe, qui vinrent grossir les rangs de ses ennemis, la Prusse et la France. Cette situation fut à l'origine d'une série de conflits. En 1743, à l'occasion de la reconquête de Prague, la grande impératrice organisa une fête grandiose dans la « Winterreitschule », où, accompagnée par la haute noblesse, elle monta les Lipizzans en carrousel.
La Winterreitschule, qui est le plus beau manège du monde, offre parfois au visiteur matinal le spectacle du « Morgenarbeit ». Il s'agit en réalité de l'entraînement quotidien des écuyers et des chevaux, au cours duquel on apprend en outre aux jeunes étalons prometteurs les mouvements, les exercices et les sauts de dressage de Haute Ecole.
Pendant la saison, l'Ecole Espagnole donne deux fois par semaine, en soirée, une représentation sur fond de musique classique. On conseille toujours aux personnes intéressées de vérifier les dates des représentations et de réserver leurs places bien à temps ; En effet, toutes les places assises pour assister à ces soirées exceptionnelles sont en général vendues des semaines à l'avance.
Le splendide cadre de l'Ecole d'Equitation de la Hofburg sert encore régulièrement de décor à des célébrations et à divers événements extraordinaires. En 1980, les milliers de bougies que comptent les nombreux lustres en cristal qui ornent le manège furent allumées à l'occasion du 400e anniversaire de la race des Lipizzans.
Mais l'histoire de l'Ecole Espagnole de Vienne n'a pas été seulement marquée par la joie et les célébrations diverses. L'historique du lieu épouse en effet bien souvent les contours tortueux des heurs et malheurs de l'Empire d'Autriche. C'est ainsi que les nombreux périls de la guerre ont souvent contraint les Lipizzans à l'exil. La Deuxième Guerre mondiale a quant à elle menacé l'existence même de l'Ecole. En effet, sur ordre d'Adolf Hitler, les chevaux furent bannis de Vienne, mais grâce à l'intervention personnelle du général Patton, ils purent finalement être ramenés de Tchécoslovaquie.
La dernière menace en date à avoir fait trembler l'Ecole Espagnole de Vienne fut le gigantesque incendie de la nuit du jeudi 26 au vendredi 27 novembre 1992. Cette catastrophe a ravagé des bâtiments et des salles - entre autres la salle de la Redoute - qui se trouvaient à côté et au-dessus des locaux de l'Ecole d'Equitation. Heureusement, tous les chevaux purent être évacués à temps.
C'est Lipica, petit village non loin de l'actuelle frontière entre l'Italie et la Slovénie, qui a donné son nom à la noble race chevaline des Lipizzans.
Depuis des milliers d'années, le rude climat et les sols calcaires du massif du Karst constituent le décor de l'élevage d'une race de chevaux qui brillent par leur force et leur résistance. Au 16e siècle, les chevaux de cette région étaient très recherchés. Ceci contribua à convaincre l'Archiduc autrichien Charles de fonder dans cette région montagneuse proche de Trieste un haras destiné à approvisionner en chevaux de selle et de trait les écuries de la cour impériale de Graz.
En 1580, le Régent racheta le petit village de Lipica à l'Archevêque de Trieste et il y fit aussitôt ériger de nouvelles écuries et de nouveaux logis. La terre rouge typique, qui devait servir à fertiliser les prairies, fut acheminée depuis les vallées avoisinantes.
Le premier directeur du haras fut le Slovène Franz Jurko, lequel put annoncer à l'archiduc cinq ans plus tard que les choses prenaient bonne tournure.
Dès le début, les chevaux indigènes des montagnes du Karst furent croisés avec des chevaux espagnols. Ceux-ci étaient à l'époque très recherchés dans toutes les cours européennes, en raison de l'élévation de leurs membres. Leur allure fière et baroque, ainsi que leur noble silhouette étaient à la mode…
Au 18e siècle apparurent les types fondamentaux de Lipizzans, qui sont à la base de la renommée mondiale dont jouit cette race. Le type Pluto doit son nom à un étalon hispano-danois. Le type Conversano et cet autre ancêtre qu'était le Neapolitano étaient des étalons méridionaux respectivement noir et brun provenant tous deux de Naples. Le type Favory est issu d'un étalon avec une robe fauve qui venait de Kladrub en Bohème, d'où provient également le cheval blanc Maestoso. L'étalon Siglavy fut acheté en 1816 et était un noble pur-sang arabe. Ses descendants sont reconnaissables : ils ont des traits typiquement arabes, une naissance du cou plus fine et une stature quelque peu plus élancée que les autres Lipizzans, dits « baroques ».
Deux siècles durant, l'élevage à Lipica se passa sans grands problèmes ; Les Lipizzans furent introduits dans toute la cour de la monarchie du Danube, et les étalons les plus doués étaient montés à l'Ecole Espagnole de Vienne. Sous le règne de l'impératrice Marie-Thérèse (1740-1780), l'élevage de Lipica ne comptait pas moins de 150 juments.
La guerre contre Napoléon fut la cause d'un premier exil. En 1796, on évacua 300 chevaux principalement pour les protéger des convoitises ennemies. En effet, ces chevaux avaient pour une armée, et en particulier pour la cavalerie, une valeur considérable. Leur périple les emmena jusqu'en Hongrie, où ils trouvèrent temporairement refuge à Székesfehérvar. Détail digne d'intérêt, au cours de cet exil, 16 jumets mirent bas sans le moindre problème. En septembre 1798, les chevaux retournèrent dans leur « Heimat ».
En 1805, il fallut néanmoins repartir pour 16 mois, et ce à nouveau pour partir à la menace des troupes de Napoléon. Suite à cela, les chevaux restèrent 6 années de plus à Meschegyes en Hongrie.
Avec la Première Guerre mondiale apparurent de nouveaux problèmes. Il fallut transférer les chevaux à Laxenburg, près de Vienne. Après la guerre, Lipica passa des mains de l'administration autrichienne à celle des Italiens. Ces derniers réclamèrent les chevaux, mais seulement 107 d'entre eux furent rapatriés à Lipica. 97 autres furent amenés à Piber dans le Stiermarken, où les Autrichiens continuèrent leur élevage des Lipizzans. Kladrub récupéra pour sa part 37 jeunes chevaux et poursuivit son propre élevage sur cette base.
Le coup le plus dur que Lipica eut à encaisser fut sans aucun doute la Deuxième Guerre mondiale. En 1943, les chevaux furent transférés à Hostinec, en Tchécoslovaquie. Juste avant l'attaque de l'armée russe, les Américains, sous le commandement du légendaire général Patton, parvinrent à sauver les chevaux et à les transférer à Schwarzenburg. Ils furent pour la plupart remis à l'Ecole Espagnole de Vienne. L'Italie récupéra également quelques-unes de ses animaux et le garas de Fara Sabina près de Rome fut chargé de poursuivre l'élevage. Les chevaux restants retournèrent à Piber. Au cours de l'automne 1947, 11 Lipizzans, dont un étalon Siglavy et 3 poulinières, furent restitués à leur haras d'origine à Lipica. Par la suite, 24 autres Lipizzans vinrent encore s'y ajouter, et l'élevage reprit péniblement.
A l'heure actuelle, tous les étalons de l'Ecole Espagnole, sans exception, sont élevés au haras autrichien de Piber. Après le choc de 1983, où une maladie infectieuse tua quelque 30 chevaux, la gestion de l'Ecole et du haras a été placée sous la responsabilité d'un seul et même directeur. Le Docteur Jaromir Oulehla a depuis lors la lourde tâche d'assurer le bien-être des Lipizzans et de prolonger encore de quelques années l'histoire déjà impressionnante de cette race vieille de plus de 400 ans.
Maintenant l'Ecole Espagnole d'Equitation de Vienne repose dans les mains expertes de Herr Ernst Bachinger.
ERNST BACHINGER - Responsable de l'Ecole d'équitation
Depuis près de 20 ans, Ernst Bachinger était cavalier à l'Ecole d'équitation espagnole. En 2006, il a réintégré l'école en tant que Responsable de l'école d'équitation, agissant comme le lien n°1 entre la direction et les cavaliers.
Ses objectifs principaux sont de soutenir l'institution en préservant la tradition transmise par oral de la haute école d'équitation classique et en garantissant le maintien de la qualité des chevaux et des cavaliers entraînés. Par ailleurs, sa grande expérience internationale est un atout inestimable, permettant de rapprocher davantage le monde international du dressage et l'école. Au printemps 2006, Ernst Bachinger a tout d'abord été recruté comme consultant pour le compte de l'Ecole d'équitation espagnole. Il décrit sa motivation personnelle comme un retour au point de départ de sa grande carrière après tant d'années : " toutes les personnes qui ont gardé un lien avec cette institution penseront qu'il s'agit d'une relation pour la vie ".
Informations personnelles
Ernst Bachinger a commencé sa carrière équestre en 1959 à l'âge de 17 ans, comme élève à l'Ecole d'équitation espagnole et a reçu le titre de cavalier. En 1978, il a décidé de quitter l'école pour commencer sa carrière internationale en tant que professeur de dressage. De nombreuses célébrités du monde du dressage, à l'échelle mondiale, ont suivi la formation d'Ernst Bachinger et y ont reçu d'innombrables titres. Il a connu ses plus grands succès de dressage avec l'équipe britannique qui concourrait dans la section dressage et en 1976, lors des Jeux Olympiques, avec l'équipe américaine. La famille royale britannique a également fait partie de ses élèves : la Princesse Anne et son époux, Mark Phillips, ont en effet profité de sa grande expertise.
Son succès personnel, dans le secteur de l'équitation a concerné tous les secteurs : Ernst Bachinger a été sacré 5 fois champion national de dressage en Autriche et il est actuellement le Président du Conseil autrichien des juges de la Fédération équestre autrichienne. En 1979, il a acheté sa propre école d'équitation à Kreutal, dans le Sud de l'Autriche, dans laquelle il a formé au dressage des cavaliers venant d'Autriche et d'ailleurs.
Ernst Bachinger a apparemment transmis sa passion pour les chevaux et pour l'équitation à son fils, Christian, qui est également cavalier au sein de l'Ecole d'équitation espagnole.
Il existe au sein de l'Ecole Espagnole de Vienne une hiérarchie bien établie. Après l'acceptation d'un nouvel "Elève", la carrière que s'ensuit se construit en fonction de capacités, des prestations et des années de service.
La plus jeune génération des cavaliers qui participe aux représentations sont les " Bereiter-Anwärter ". Le groupe le plus important est celui des " Bereiter ". Les écuyers qui peuvent faire valoir des états de service impressionnants auprès de l'Ecole Espagnole sont les " Oberbereiter ". L'honneur suprême revient cependant au " Erster Oberbereiter ", ce qui lui vaut également la première place lorsque les écuyers font leur entrée dans l'arène.
A l'Ecole Espagnole de Vienne, les prescriptions en matière d'uniforme sont aussi anciennes que l'Ecole elle-même, et font partie de des traditions qu'elle garde jalousement.
Le couvre-chef des écuyers est un chapeau à deux pointes, qui porte très logiquement le nom de « Zweispitz » (bicorne). Il est orné d'un ruban d'or qui part d'en haut à gauche jusqu'au milieu en bas. Ce ruban est étroit chez les « Bereiter-Anwärter » et plus haut et large chez les « Bereiter ». La veste brune cintrée est ornée d'une double rangée de boutons en laiton.
L'écuyer porte encore une culotte de cheval seyante en daim blanc, des bottes fortes noires, et des gants en cuir blanc.
La gaule est une baguette de bouleau ; Les molettes des éperons sont émoussées.
Les écuyers disposent encore d'un manteau d'uniforme, qui est, lui aussi, dans un tissu brun foncé orné de boutons en laiton doré.
En plus de cette « tenue de service », comme on l'appelle officiellement, les écuyers ont aussi un uniforme d'été et un autre de gala.En dressage, la selle revêt une importance capitale. C'est pourquoi elle doit être parfaitement adaptée au dos du cheval. Aussi, chaque selle utilisée dans l'Ecole Espagnole est faite sur mesure.
Pendant les représentations, les chevaux sont toujours montés « en bride ». La tenue des rênes est hyperclassique : la main gauche tient la rêne du filet gauche et les deux rênes de la bride, tandis que la droite tient la rêne du filet droite et la gaule.
Le sous-selle varie en fonction du grade de l'écuyer et des exercices exécutés (rouge quand l'écuyer est en selle, vert foncé pour les sauts et le travail au pied). Pour les exercices aux longues rênes on utilise un sous-selle de couleur rouge.
Event informatie - De Spaanse Rijschool
Organisator SRS Antwerp en IMG Artists hebbben het genoegen de Spaanse Rijschool uit Wenen in het Antwerpse Sportpaleis voor te stellen.
De Spaanse Rijschool is wereldvermaard, en terecht. Al meer dan 4 eeuwen lang vergasten zij tienduizenden toeschouwers per jaar op een schouwspel van een adembenemende schoonheid. Harmonie tussen mens en paard als resultaat van een lang en geduldig werk.
Perfectie die zich uitdrukt in een oogstrelende choreografie waarin Piaffes, Passages, Pirouettes en Galopwissels verwerkt zijn. De sprongen: Levades, Courbettes en Capriolen, samen met het werk aan de lange teugel vormen vervolgens het orgelpunt van de Hoge School en van de voorstelling.
De beroemde Lipizzaners van de Spaanse Rijschool uit Wenen verlaten de prachtige manege in de Hofburg slechts eenmaal per jaar. Wij zijn dan ook zeer vereerd dat zij in 2007 Antwerpen hebben uitgekozen voor hun gastoptredens. Een absolute "must" voor alle paardenliefhebbers. Trouwens, hun vorig bezoek aan Antwerpen dateert al van 2000.
De voorstellingen hebben plaats in het Sportpaleis van Antwerpen op
- vrijdag 16 november om 20.30u
- zaterdag 17 november om 20.30u
- zondag 18 november om 15.30uDe Spaanse Rijschool presenteert het volledige programma zoals dat reeds eeuwen in de Hofburg te Wenen te bewonderen is.
Info & Ticketverkoop: www.teleticketservice.com - 070/345 345
Bezoek ook www.srsantwerp.be
DE SPAANSE RIJSCHOOL UIT WENEN
historiek - lipizzaner - oorlogen - directeur - ruiters - uniform - tuigIn 1572 richtte Keizer Maximiliaan II een Spaanse manege op in Wenen. Zeven jaar eerder was reeds de opdracht gegeven tot de voorziening van een open rijbaan. Enkel paarden van Spaanse oorsprong werden in deze school toegelaten, vandaar ook de naam «Spaanse» Rijschool. In eerste instantie werden enkel paarden gebruikt uit de Hofstoeterij in Bohemen; vanaf 1850 werd er echter overgeschakeld op paarden die gefokt werden in de Hofstoeterij van Lipica.
Vanaf 1681 werd er op de « Rosstummelplatz » door hofbouwmeester Johann Philipp Quenzer niet enkel een gebouw voor de keizerlijke bibliotheek, maar ook voor de keizerlijke rijschool gebouwd.
De barokke rijhal, de « Winterreitschule », waar de Lipizzaners in Wenen thuis zijn en hun voorstellingen geven, werd tussen 1729 en 1735 gebouwd door architect Jozef Emmanuel Fischer von Erlach in opdracht van Keizer Karl VI. Op deze plaats was sinds de 14de eeuw de « Paradeisgartl », een ruime wandeltuin voor de keizerlijke familie gevestigd. Deze tuin werd tijdens de eerste belegering van Wenen door de Turken, in 1529, verwoest. Nadien werd er een tornooiplein van gemaakt.
In het begin van de 18de eeuw genoten de « Reiter » en de « Oberbereiter » van De Spaanse Rijschool reeds een groot aanzien. De « Oberbereiter » Christoph Edler von Regenthal (1710 - 1729), Paul Schäffer (1729 - 1735), en vooral Adam von Weyrother, die in 1729 bij De Spaanse Rijschool kwam en in 1735 - het jaar dat de Winterreitschule werd opengesteld - tot « Oberbereiter » werd bevorderd, plaatsen hun stempel op de geschiedenis van het instituut.
De rijzaal is omsloten door 46 Corinthische zuilen die de galerij dragen. De prachtige pastelkleuren van het interieur zijn in perfecte harmonie met de spierwitte hengsten. Deze barokke zaal is liefst 55 m lang, 18 m breed en 17 m hoog. Het afgewerkte gebouw werd op 14 september 1735 bezocht door Keizer Karl VI in het gezelschap van Keizerin Elisabeth-Christine, hun dochter Maria-Theresia en haar verloofde Franz-Stefan von Lotheringen. Bij die gelegenheid werd door de Rijschool, onder leiding van Oberbereiter Weyrother een feestelijke voorstelling gebracht.
In 1740 stierf Karl VI. Hij werd opgevolgd door zijn dochter, Keizerin Maria-Theresia. Zij diende meteen af te rekenen met een opstand van de Beieren en de Saksen die zich aansloten bij de vijanden, de Pruisen en de Fransen. Een reeks oorlogen was hiervan het gevolg. Ter gelegenheid van het terugwinnen van Praag organiseerde deze grote heerseres in 1743 een groots feest in de « Winterreitschule ». Zijzelf voerde met de hoge adel, op de rug van Lipizzaners, een carrousel uit.
In de « Wintereitschule » - de mooiste rijzaal ter wereld - kan men op welbepaalde dagen de 'Morgenarbeit' van de Rijschool volgen. Deze 'Morgenarbeit' is de dagelijkse training van ruiters en paarden. Hier worden ook de bewegingen, oefeningen en sprongen uit de hogere dressuur aan de jongere en beloftevolle hengsten aangeleerd.
Tijdens het seizoen wordt er twee keer per week een avondvoorstelling gegeven in De Spaanse Rijschool op de tonen van sfeervolle, klassieke muziek. Belangstellenden wordt er steeds aanbevolen de data van de voorstellingen tijdig te controleren en plaatsen te reserveren. De zitplaatsen voor deze unieke avonden zijn inderdaad meestal weken vooraf uitverkocht.
Ook nu is het prachtige kader van de Rijschool in de Hofburg geregeld het décor voor speciale vieringen en evenementen. In 1980 werden de duizenden kaarsen op de talrijke kristallen luchters in de rijhal aangestoken ter gelegenheid van het 400-jarige bestaan van het Lipizzanerras.
Meer geschiedenis van De Spaanse Rijschool wordt niet enkel gekenmerkt door vreugde en vieringen. De historiek loopt immers op talrijke momenten parallel met het wel en wee van het Oostenrijkse Rijk. Talrijke oorlogsperikelen hebben de Lipizzaners dan ook verplicht op de vlucht te gaan. Ook Wereldoorlog II bedreigde het bestaan van de Rijschool. Nadat de paarden op bevel van Adolf Hitler uit Wenen verbannen waren, konden ze in laatste instantie, en dankzij de persoonlijke tussenkomst van Generaal Patton, uit Tsjechoslowakije teruggehaald worden.
De meest recente bedreiging voor De Spaanse Rijschool was de enorme brand in de Hofburg in de nacht van donderdag 26 op vrijdag 27 november 1992. Hierbij werden gebouwen en zalen boven en naast de lokalen van de Rijschool - waaronder de prachtige Redoutenzaal - vernield. Alle paarden konden gelukkig tijdig geëvacueerd worden.
Geschiedenis van de Lipizzaner
Lipica, een dorpje niet ver van de huidige Italiaans-Sloveense grens, gaf zijn naam aan dit edele paardenras.
Sedert duizenden jaren werden in het ruwe klimaat en op de karige kalkbodem van het Karstgebergte paarden gefokt die uitblonken door kracht en uithoudingsvermogen. In de 16de eeuw waren de paarden uit deze streek fel gegeerd. De toenmalige Oostenrijkse Aartshertog Karel liet in dit kalkgebergte nabij Triëst een stoeterij oprichten die de Keizerlijke Hofstal in Graz van rij- en koetspaarden zou voorzien.
In 1580 kocht de regent het dorpje Lipica van de Aartsbisschop van Triëst. Onmiddellijk liet hij er nieuwe stallen en woningen optrekken. Uit de omliggende dalen liet hij de typische rode aarde aanvoeren teneinde de weiden meer vruchtbaar te maken.
De eerste stoeterijdirecteur werd de Sloveen Franz Jurko, die al na vijf jaar aan de Aartshertog kon melden dat de zaken een goede wending genomen hadden.
De paarden van eigen bodem uit het Kartsgebergte werden van bij de start gekruist met paarden uit Spanje. Aan alle Europese hoven van die tijd waren De Spaanse paarden gegeerd voor hun hoge beenactie, hun fiere barokke houding en edel postuur waren in de mode…
In de 18de eeuw ontstonden de Lipizzanerlijnen, die tot op heden in alle Lipizzaners over de gehele wereld hun naam vereeuwigd hebben. De Pluto-bloedlijn kreeg zijn naam van de Spaans-Deens gefokte hengst die deze naam droeg. Conversano en die andere stamvader Neapolitano waren een respectievelijk zwarte en bruine hengst, beide uit het zuidelijke Napels. De Favory-lijn stamt van een vaalkleurige hengst die uit Kladrub in Bohemen kwam. Ook de schimmel Maestoso was uit Kladrub afkomstig. De hengst afstammelingen kun je gemakkelijk herkennen: ze hebben duidelijk Arabische hoofdlijnen, een slankere halsaanzet en een iets fijnere bouw dan de andere, « barokke » Lipizzaners.
Twee eeuwen lang verliep het fokken in Lipica zonder grote problemen. De Lipizzaners werden in de ganse hofhouding van de Donau-monarchie ingezet en de meest begaafde hengsten werden in De Spaanse Rijschool van Wenen bereden. Onder de regering van Keizerin Maria-Theresia (1740 - 1780) telde Lipica een fokbestand van niet minder dan 150 merries.
De oorlog met Napoleon leidde tot een eerste vlucht. Met 300 paarden trok men in 1796 weg. De waarde van een paard was voor een leger, en dan vooral voor de cavalerie, immers enorm groot. De tocht ging naar Hongarije, waar in Szekesvehar een tijdelijk onderkomen gevonden werd. Een bijzonder detail is dat tijdens de vlucht 16 merries - zonder enig probleem - een veulen kregen. In september 1798 keerden de paarden naar hun « Heimat » terug.
In 1805 moest men echter opnieuw voor 16 maanden - en weer voor de aanrukkende troepen van Keizer Napoleon - op de vlucht. De paarden bleven vervolgens 6 jaar lang in het Hongaarse Mesöhegyes.
Door Wereldoorlog I ontstonden nieuwe problemen. De paarden verhuisden naar Laxenburg bij Wenen. Lipica kwam na de oorlog onder Italiaans, en niet meer onder Oostenrijks, bestuur. De Italianen eisten de paarden terug. Er werden echter maar 107 paarden naar Lipica teruggebracht. 97 andere werden in Piber in Stiermarken ondergebracht, waar van dat moment af de Oostenrijkers hun Lipizzaner-fokkerij verderzetten. Kladrub kreeg 37 jonge paarden en fokte daarmee verder.
De zwaarste klap die Lipica echter te verduren kreeg was zonder twijfel de Tweede Wereldoorlog. In 1943 werden de paarden naar het Tsjechische Hostinec overgebracht. Juist voor de inval van het Russische leger konden de Amerikanen, onder leiding van de legendarische Generaal Patton, de paarden redden en naar Schwarzenburg overbrengen. De meeste dieren werden aan De Spaanse Rijschool overgedragen. Ook Italië kreeg enkele van de dieren terug en nabij Rome werd de stoeterij van Fara Sabrina ingeschakeld voor de verdere fok. De rest van het bestand ging terug naar Piber. In de herfst van 1947 werden 11 Lipizzaners, waaronder één Siglavy-hengst en 3 fokmerries, opnieuw naar hun oorspronkelijke stoeterij in Lipica overgebracht. Nadien werden hier nog 24 andere Lipizzaners aan toegevoegd en moeizaam werd met een beperkte heropbouw gestart.
De hengsten voor De Spaanse Rijschool worden nu zonder uitzondering gefokt in de Oostenrijkse stoeterij van Piber. Na de schokkende infectieziekte in 1983, waarbij zo'n 30 paarden in Piber stierven, werd het beheer van zowel De Spaanse Rijschool als van de stoeterij onder de verantwoordelijkheid van één directeur geplaatst. Dr. Jaromir Oulehla heeft sindsdien de zware taak om het welvaren van de Lipizzaner te verzekeren en jaren geschiedenis toe te voegen aan de reeds indrukwekkende historiek van dit meer dan 400 jaar oude paardenras.
Momenteel staat de Rijschool onder de kundige leiding van Herr Ernst Bachinger.
Ernst Bachinger - Verantwoordelijke van de Rijschool
Bijna 20 jaar was Ernst Bachinger ruiter bij de Spaanse Rijschool uit Wenen.
In 2006 trad hij opnieuw toe tot de Rijschool als verantwoordelijke, met als belangrijkste taak een perfecte relatie tussen de directie en de ruiters te handhaven.Zijn voornaamste objectieven zijn het ondersteunen van de instelling door zowel het bewaren van de mondeling overgedragen tradities van de hoge klassieke rijkunst alsook de garantie te bieden over de kwaliteit der paarden, ruiters en opleidingen. Daarenboven is zijn internationale ervaring een enorme troef die tot een grotere toenadering kan leiden tussen de wereld van de Internationale Dressuur en de Rijschool. In de lente van 2006 werd Ernst Bachinger oorspronkelijk door de Rijschool aangeworven als consulent / raadgever. Hij beschrijft zijn persoonlijke motivatie als een terugkeer naar het begin van zijn loopbaan : "elk persoon die ooit een band heeft gehad met deze instelling, is van mening dat dit een relatie is voor het leven."
Persoonlijke gegevens
Ernst Bachinger begon op 17 jarige leeftijd zijn loopbaan bij de Spaanse Rijschool uit Wenen in 1959 als leerling en behaalde dan ook met glans de graad van Ruiter.
In 1978 verlaat hij na bijna 20 jaar de School om als Internationaal dressuur instructeur verder door het leven te gaan. Verschillende gerenommeerde ruiters uit het Internationaal Dressuur circuit genoten bij hem hun opleiding en wonnen mede dankzij hem ontelbare wereldtitels.
Hij behaalde zijn grootste successen met het British Eventing Team in de afdeling dressuur en in 1976 tijdens de Olympische Spelen met het Team van de Verenigde Staten.
Ook leden van de Britse Koninklijke familie, zoals o.a. Prinses Anne en haar echtgenoot ,Mark Philips, behoorden tot zijn leerlingen en genoten mee van zijn wereldbefaamde ervaring.
Zijn persoonlijke carrière in de wereld van de paardrijkunst is eveneens zeer succesvol. Zo is hij vijfvoudig Oostenrijks Nationaal Dressuur Kampioen en momenteel nog steeds Voorzitter van de Nationale Dressuur Commissie van Oostenrijk.
In 1979 kocht hij zijn eigen rijschool in het pittoreske Kreutal waar hij tot op heden nog steeds paarden en ruiters, komende van over de ganse wereld, opleidt en traint.Klaarblijkelijk heeft Ernst Bachinger zijn passie voor het paard en de rijkunst ook doorgegeven aan zijn zoon Christian die op zijn beurt ook ruiter is bij de Spaanse Rijschool uit Wenen.
In De Spaanse Rijschool heerst er onder de ruiters een duidelijke hiërarchie. Nadat men als leerling (" Élève ") aanvaard werd, wordt de verdere carrière opgebouwd in functie van capaciteiten, prestaties en dienstjaren.
De jongste leden van het rijdende personeel die aan de voorstellingen deelnemen zijn de
" Bereiter-Anwärter ". De grootste groep ruiters zijn " Bereiter ". Boven hen staan een aantal ruiters met een indrukwekkende staat van dienst bij De Spaanse Rijschool, hen noemt men
" Oberbereiter ". De hoogste eer, en tevens de plaats aan het hoofd van de ruiters bij het binnenkomen van de arena, is weggelegd voor de " Erster Oberbereiter ".
De uniformvoorschriften bij De Spaanse Rijschool zijn zo oud als de school zelf, en behoren tot de waardevolle tradities van dit instituut.
Het hoofddeksel van de ruiters is een tweepuntige hoed en heet dan ook « Der Zweispitz ». Hij heeft van links boven naar midden onder een gouden boord. Deze is bij de « Bereiter-Anwärter » smal en bij de « Bereiter » hoger en breed. De bruine getailleerde jas is met een dubbele rij messingknopen opgesmukt.
Daarbij draagt de ruiter een nauwe, witte hertlederen rijbroek, zwarte rijlaarzen met een hoog kniestuk en witte lederen handschoenen.De rijzweep is een berkentak. De radertjes aan de sporen zijn stomp. Daarnaast beschikken de ruiters nog over een uniformmantel, eveneens in donkerbruine stof met goudkleurige messingknopen. Naast deze 'dienstkleding', zoals ze officieel genoemd wordt, hebben de ruiters ook nog een zomer- en gala-uniform.
Het zadel is van het grootste belang bij het dressuurrijden. Daarom dient het zadel exact aan de paardenrug aangepast te zijn. Ieder zadel dat gebruikt wordt bij De Spaanse Rijschool wordt dan ook « op maat » gemaakt.
De paarden worden tijdens de voorstelling steeds op « stang en trens » gereden. De teugelvoering is superklassiek: in de linkerhand de linkertrens- en beide stangteugels, in de rechterhand de rechtertrensteugel en de rijzweep.
Het zadeldek varieert naargelang de graad van de ruiter en naargelang de oefeningen die uitgevoerd worden (rood met de ruiter in het zadel, donkergroen bij de sprongen en de arbeid aan de hand). Bij de oefeningen aan de lange teugel wordt er een speciaal rood zadeldek - zonder zadel - gebruikt.
