La maison des hôtes jouxte le centre équestre avec des chambres très confortables avec salle de bains.
Les repas y sont pris en commun.
Le Centre équestre comprend aussi un bar, un vaste salon, une piscine, un manège couvert et une piste extérieure, une arène et une petite chapelle.

Les chevaux sont des pur-sang et des demi-sang Lusitaniens, souvent étalons.
Les Lusitaniens sont les cousins germains des chevaux Andalous et sont considérés comme les meilleurs chevaux d’Europe. Ils sont particulièrement appréciés pour la Haute Ecole.

Le moniteur, Georges Malleroni, est d’origine française ; il parle avec autant d’aisance le français, l’anglais et le portugais. Il enseigne à tous les niveaux, du débutant à la Haute Ecole, ainsi que la technique du Doma Vaquera.

La région est très belle et l’océan proche assure une température agréable tout au long de l’année, (ni trop chaud en été, ni trop froid en hiver). Ajoutez à cela l’incroyable beauté des sites tels que Lisbonne, Sintra, Estoril,…

Les activités seront à choisir entre le manège et la promenade dans le parc naturel de Mafra : champs, forêts et vignobles (4 h. d’équitation par jour).

Les cavaliers profiterons d'autant plus de l'enseignement qu'ils seront d'un bon niveau équestre ; des chevaux mis au passage et au piaffé leurs seront confiés.

P.A.F. ± 39.950 BEF/semaine, comprenant vol régulier, transfert aéroport - CE., pension complète, 4 h d'équitation/jour avec enseignant de haut niveau et chevaux mis à la Haute Ecole.  Selon tarif aérien variant en fonction de la saison.

Renseignements : Nicole de Jamblinne tel/fax +32(0)85/75.14.91
 

Le Portugal a toujours été perméable à tout ce qui venait “de l’étranger”...
Mais lorsque le moment est venu de vivre ses tradition, il retrouve son “nationalisme” (au meilleur sens du terme) comme personne. Cela est particulièrement sensible lors de cette extraordinaire foire de Golegã (déjà évoquée dans ces colonnes). C’est aussi son meilleur gage d’authenticité. Là, tout un peuple s’y retrouve, presque religieusement, à l’époque de la Saint-Martin, pour y vivre quelque chose de très fort, de commun à tous. Tous s’y sentent en effet “de leur terre”, et veulent la transmettre à leur enfants. Une semence de tradition que l’on ne peut pas laisser mourir. Difficile à expliquer, peut-être... Mais tellement sensible et perceptible pour quiconque vit cette fête, ne serait-ce qu’une seule fois.

Comme le dit si bien le Prof. João Gorjão Clara, le "recréateur" de l’habit équestre portugais : "Golegã est magique. Foire nationale du Cheval, elle est le moment privilégié entre tous de la rencontre des amis du terroir, des fanatiques des traditions équestres pour, le verre en main, admirer les nouvelles montures ou admirer les progrès des plus anciennes. Joyeux bourdonnement d’une foule où se détachent les vêtements vraiment portugais, sonnailles des attelages, martèlement des sabots sur le pavé... Sous le soleil automnal et les petites pluies de novembre, dans la fumée des multiples fourneaux où grillent les châtaignes. En face des écuries "Infante da Câmra", près du bar "Convivio" ou du Secrétariat de la Foire... On ne sait, durant quelques jours, où regarder, tant sont captivantes la noblesse et la générosité de ces étalons lusitaniens, mises en valeur par l’habilité instinctive de leurs cavaliers, héritage de nombreux siècles durant lesquels ce cheval fut instrument de combat et de guerre.

Un événement magique, certes, mais qui s’est construit au fil du temps, s’est épuré et enrichi à la fois. Vraiment, il faut effectuer, au moins une fois dans sa vie, cette plongée captivante au coeur des plus pures traditions européennes du cheval baroque !

Mais novembre est encore loin... heureusement, du 18 au 21 juin, Lisbonne, cité fascinante s’il en est, accueille le Festival International du Cheval Lusitanien, selon un habitude maintenant bien établie. Un rendez-vous obligé si l’on veut apprécier et évaluer les progrès d’une race fascinante par la réunion de qualités devenues rarissimes : équilibre physique et psychique ; un caractère généreux et docile à la fois ; une souplesse, une agilité et un confort sous la selle introuvables partout ailleurs.

En lever de rideau, le jeudi soir, corrida à cheval dans l’arène du "Campo Pequeno" de Lisbonne afin de voir à l’oeuvre ce cheval de combat par excellence. Ensuite, concours d’élevage qui réunissent toutes les classes d’âge, le vendredi pour les femelles et le samedi pour les mâles. Le dimanche, enfin, sera consacré à la désignation des champions pour chaque sexe, ainsi qu’aux multiples activités et spectacles dans lesquels brille "le plus ancien des chevaux de selle".

N’est-ce pas là en vérité, un voyage à programmer d’ores et déjà, en y incluant - bien sûr - une visite à la dernière Exposition Universelle de ce siècle ? Elle est consacrée, comme chacun sait, à l’Océan. Quoi de plus naturel dans ce pays de navigateurs qui, aux XVème et XVIème siècles, "donnèrent de nouveaux mondes au monde" !
 

extrait du n°260 de la revue HippoNews d'avril 98