Cheval - Cavaliers - Allures - Assistance - Epreuves - Reglèment - Officiels - Vétérinaires - Chalenges - Organisateurs - Avertissement
Si vous êtes propriétaire de votre cheval, le choix est fait. Si, par contre, vous montez un cheval d’autrui (prêt ou location), optez pour ou choisissez de préférence un cheval calme sans être lymphatique et pas trop jeune (min 5 ans, hongre ou jument, évitez les étalons !). Vers 5 ans, le cheval a acquis sa taille. A 7-8 ans, il a le maximum de sa force et il se maintient dans cet état jusqu’à 14-15 ans voire davantage. Les chevaux mous et lymphatiques conservent moins longtemps que les chevaux nerveux l’énergie nécessaire à un travail rapide.
Si vous avez vraiment le choix de votre monture, nous vous conseillons un modèle de cheval de type léger à sang chaud, d’une taille entre 1,45m et 1,60m, bien dans la tête et dans les jambes. Sans trop entrer dans les détails élémentaires de conformation, je conseille personnellement de se trouver une monture à défauts compensatoires (aucun cheval n’est parfait) mais également compensatoires aux défauts du cavalier (aucun cavalier n’est parfait) donc par exemple : un cheval droitier avec un cavalier gaucher ; à cheval chaud, cavalier calme ; à jeune cheval, cavalier confirmé.
Quelques critères morphologiques :
. l’encolure doit être longue, élevée, bien sortie,
bien musclée et suffisamment souple.
. le garrot sera élevé, sec et tranchant au sommet, bien
musclé à sa base et prolongé le plus possible en arrière.
Il favorise ainsi : 1° le soutien et l’extension de la tête et
de l’encolure, 2° l’extension de la colonne dorso-lombaire, ce qui
donnera de la légèreté à l’avant-main, 3°
il donnera au dos plus de force pour résister au poids de la charge,
4° le mouvement des épaules sera plus étendu.
. le rein doit être court, droit, bien musclé, bien attaché
et modérément sensible à la pression.
. la queue sera bien attachée. Dans les mouvements elle sera
bien portée, détachée des fesses. Elle offrira une
forte résistance à la main qui voudrait la soulever.
. le poitrail, s’il est large, le centre de gravité éprouve
des déplacements horizontaux considérables, le cheval berce,
les allures sont ralenties ; si le poitrail est étroit, la vitesse
est plus grande, bien entendu si en même temps la poitrine est profonde.
. le flanc doit être court, bien arrondi, ses mouvements réguliers
: à l’état de repos, ils seront lents (8 à 12/min),
ils s’accéléreront par le mouvement, pour reprendre rapidement,
après l’exercice, un rythme normal.
. le tendon doit être fort, sec, net, bien détaché
et parallèle au canon. Son écartement du canon dépend
du développement des sésamoïdes qui agissent comme poulie
de renvoi et facilitent l’action des fléchisseurs. S’il se rapproche
trop fortement de l’os du canon, en arrivant près du genou, il est
dit tendon failli. Dans ce cas, l’action des muscles est moins directe
et le frottement détruit une partie de la force produite.
De la morphologie dépendront les allures, de son entraînement
et de la position du cavalier dépendra son évolution : bonne
ou mauvaise. Le mieux est de vous faire encadrer par un maître de
dressage et/ou d’obstacle pour vos débuts en équitation.
De la qualité de votre monte dépendront vos résultats.
C’est incroyable le nombre de « cavaliers » qui collectionnent
un palmarès de chevaux derrière eux avant de comprendre !
Vous préférerez un cheval aux allures plutôt rasantes,
avec un bon mouvement de mobilité des épaules. Les caractères
de beauté de l’épaule sont subordonnés au service
que l’on exige du cheval. Pour le cheval d’endurance qui doit porter
une charge à une allure assez vive, on doit rechercher une épaule
de longueur moyenne et inclinée à 45° environ. Ses muscles
seront bien développés, bien accentués, ses mouvements
faciles et étendus. Les mouvements de l’épaule conditionnent
ceux du membre antérieur. Ils constituent une des qualités
les plus essentielles de l’avant-main, je dirais même une des beautés
principales du cheval. Quid d’une épaule longue, inclinée,
si elle est sans jeu ? Mieux vaut une épaule de conformation moins
belle mais qui voyage aisément sur le thorax.
A l’impulsion du mouvement sera associée la souplesse des articulations. En venant prendre appui sur le sol, le pied percute, et d’autant plus violemment que la masse du corps est considérable et qu’elle est animée d’une plus grande vitesse. Ces réactions s’amortissent beaucoup mieux dans les membres postérieurs que dans les antérieurs. Car la masse du corps représentée par le centre de gravité, lancée en avant par les membres postérieurs, agit en retombant dans le sens de l’axe des membres antérieurs qui reçoivent ainsi un choc plus violent. C’est là une des raisons de la fréquence élevée des boiteries des membres antérieurs, contrairement à celles des postérieurs. Pour ces derniers, ce sont les angles articulaires, les jarrets surtout, qui reçoivent, au moment de l’appui, les tiraillements les plus violents, et sont, par conséquent, les plus exposés aux lésions qui déterminent les boiteries.
Méfiez-vous d’un cheval trop bien préparé à la vente. Proposez plutôt un essai avec un cavalier expérimenté (et e bonne réputation) sur les pistes avant de conclure. Je conseille toujours la visite chez un éleveur-étalonnier (arabes, part-arabes) qui vous renseignera d’éventuelles adresses de produits à vendre.
2. LE CAVALIER - respect du cheval - savoir vivre - tenue vestimentaire
Le respect sera toujours associé à vos valeurs. Informez-vous sur la façon de courir, la position en selle, l’alimentation, la récupération, le type de balisage, le tracé du parcours, … ainsi vous contribuerez au bien-être de votre compagnon.
Qu’on ne l’oublie pas, le respect de votre monture passe par votre savoir. Le cheval n’exécute pas ses mouvements comme un automate : c’est sa volonté qui veut ordonne et le cavalier qui veut le diriger doit non seulement connaître les lois qui régissent ses mouvements pour faciliter leur exécution mais il faut encore qu’il se rende maître de sa volonté. Les moyen de contrainte - pas de torture - ne doivent être employés qu’après avoir épuisé tous les autres moyens d’action.
Le savoir vivre - Le fair play
N’oubliez jamais que l’endurance n’est viable que grâce aux bénévoles
qui font de leur mieux pour organiser des épreuves. Même si
vous êtes convaincu de fautes ou faiblesses d’organisation, restez
courtois. Vis-à-vis de vos concurrents sur la piste, vous devez,
à la demande, céder le passage selon les possibilités
du terrains.
Article : "Où en est notre esprit sportif
et notre fair-play ?"
Elle doit être sobre et adaptée aux exigences de la discipline. Il est impensable d’imaginer une tenue identique pour un représentant de commerce et un pilote d’avion. Si pour les épreuves accueil la tenue est pratiquement libre, au fur et à mesure des épreuves, les règlements deviennent de plus en plus exigeants. Il est recommandé de faire un effort pour le style de vêtements que vous portez en compétition. Le port d’une protection de la tête et de chaussures à petits talons est rendu obligatoire. La mode pratique a tendance à se généraliser : le port de chaussures légères type « randonnée » associées à des guêtres « mini-chaps », un pantalon classique d’équitation et une chemise à col et manches longues, une veste imperméable en cas de pluie.
Le cheval doit être soumis à des alternatives de repos et d’activité. Les muscles maintenus à un repos prolongé s’atrophient. L’exercice modéré active au contraire toutes les fonctions : sous son influence, l’appétit augmente, la digestion est meilleure, la respiration se fait dans toute sa puissance, la nutrition générale en éprouve des effets favorables, les muscles augmentent de volume et de densité, le tissu cellulaire diminue, les chevaux gagnent de l’énergie, de la vigueur et sont capables de supporter de grandes fatigues.
Pour que le travail soit utile, il doit être en rapport avec l’âge du cheval, son tempérament et sa nourriture. Ainsi, le jeune cheval qui a les tissus mous, et dont les ressorts manquent de solidité et de puissance, sous l’influence d’un travail précoce, maigrit et se tare. C’est pourquoi les règlements d’endurance prescrivent un minimum de 4 ans accomplis pour accéder aux épreuves de base.
Si l’exercice modéré, en rapport avec les moyens du cheval et son alimentation, est favorable à sa santé, l’exercice exagéré est très nuisible. Le travail est d’autant plus fatigant que l’allure est rapide. Le pas peut être soutenu pendant longtemps. Par cet exercice, les muscles deviennent durs et les articulations sèches. Les chevaux trop nerveux se calment, gagnent de l’appétit et se nourrissent mieux.
Mais ce qui influe surtout sur la résistance à la fatigue, c’est la préparation. Celui qui a été préparé graduellement par une alimentation plus intensive (sans être excitante) et par un travail progressif, et qui, suivant l’expression adoptée « est en condition », pourra supporter des fatigues considérables sans que sa santé en éprouve la moindre atteinte.
Lorsque l’on veut mettre un cheval en condition, on veillera à modifier progressivement l’alimentation (voir point 4).
Un grand nombre de circonstances modifient la fatigue produite par un travail donné. Ainsi, un sol dur rend les réactions plus fortes et peut même provoquer des boiteries ; un sol mouvant, sablonneux, rend la marche beaucoup plus pénible. Il en est de même en terrain glissant car le pied ne peut prendre un appui solide pour donner son impulsion. L’inclinaison du sol doit également être prise en considération. Le travail en ligne droite, à une allure régulière, pour des chevaux travaillant isolément, est beaucoup plus favorable que le travail d’ensemble exécuté sur un espace restreint (manège ou carrière) exigeant des changements de direction fréquents. L’ajustement du harnachement, l’état de la ferrure, le poids du cavalier, sa position, sa souplesse, son caractère même influent sur le travail du cheval et sur la fatigue qu’il éprouve.
Tout travail doit commencer au pas pour mettre le cheval en haleine. On alterne ensuite le trot et le galop (très peu) avec le pas, pendant l’exercice. Suivant l’entraînement du cheval, l’état des routes, la température,… on peut faire 2 ou 3km au trot pour un au pas. On termine par cette dernière allure afin que toutes les fonctions aient repris leur calme au moment de la rentrée à l’écurie.
En rentrant, on bouchonne le cheval, en le frottant à contre-poil, on le préserve des courants d’air, et on met le couverture jusqu’à ce qu’il soit entièrement sec. On évitera aussi, lorsque le cheval est en transpiration, de le faire stationner sur une plaine battue par les vents.
Si, au pansage, on constate que les articulations ou les tendons sont engorgés, que les pieds sont échauffés, douloureux, il sera bon de les laver à l’eau fraîche. D’une façon préventive, il est vivement conseillé de les doucher dès l’arrêt.
Le pas
Les premiers exercices quotidiens ne seront que des promenades au pas.
Courtes d’abord (environ 1 heure), on les allongera progressivement de
manière à ce qu’elles n’excèdent pas 3 heures (éviter
la lassitude). Ce genre de préparation ainsi soutenu préparera
doucement et sans secousse les organes actifs de la locomotion à
des mouvements plus rapides et plus violents.
Le trot
Une préparation convenable, une gymnastique graduée,
ont une influence sur la régularité, la vitesse et la durée
du trot. Quand on passe au trot, l’attention principale consiste à
l’y maintenir invariablement, sans lui permettre de prendre le galop. Un
travail suivi est nécessaire pour développer un certain degré
de vitesse. Le cheval galope avec ses poumons, il trotte avec ses jambes.
Il faut moins de temps pour arriver à une grande puissance respiratoire
qu’il n’en faut pour donner aux membres toute la liberté et toute
l’extension nécessaires. C’est pourquoi le trot sera votre allure
d’entraînement. Le début en sera la recherche d’équilibre
des diagonales au trot enlevé (votre monture vous repousse toujours
sur son bon pied, c’est l’autre qu’il faut travailler !).
Le galop (très peu) :
Le cheval mis en état de travailler le galop ne doit le prendre
qu’après une heure et demie d’exercices au pas. On le remet ensuite
à cette dernière allure, pendant un temps plus ou moins long
suivant la quantité de travail dont il a besoin pour développer
ses muscles et sa respiration.
Les premiers galops seront très courts : 500 ou 600 mètres parcourus à cette allure, peu développée, préparent le cheval à un second galop plus prolongé, qu’on lui donnera après l’avoir remis au pas pendant ½ km. Après quoi, on lui fera faire un second galop d'environ 1 km puis une nouvelle promenade au pas.
C’est par le travail que le cheval perd le superflu, que le système musculaire gagne de la force, que la respiration et la circulation acquièrent plus d’ampleur.
Le cheval devient alors capable de supporter sans danger de plus grandes fatigues et de faire de plus grands efforts.
Si le cheval n’est pas assez préparé, on s’apercevra, pendant l’exercice, que les poumons ne fonctionnent pas suffisamment : le cheval a la respiration courte et rapide ; il souffle violemment, la tête et le cou s’allongent fréquemment comme pour demander de la rêne. Il fait des aspirations profondes et prolongées, qui indiquent la difficulté de faire pénétrer l’air dans les bronches. Il y aurait danger à pousser un cheval dans cet état.
La grande difficulté est de juger le moment où le cheval a atteint sa condition optimale, en deçà ou au delà de laquelle il ne possède pas la plénitude de ses facultés. Et enfin, à la maintenir dans cet état jusqu’au jour de la compétition.
S’il n’existe point d’école comme dans les autres disciplines, vous trouverez néanmoins dans notre Fédération une structure mise en place pour palier à cette lacune. Souvent organisée à l’occasion d’épreuves, vous pourrez y tester votre cheval dans un environnement adéquat : vétérinaires, piste balisée et kilométrée, accompagnement éventuel par des cavaliers expérimentés, etc. Cet encadrement vous permettra donc un suivi de l'évolution de la condition de votre cheval grâce à un système de cotation sur fiche mettant en valeur la résistance de votre monture en rapport avec la vitesse et la distance effectuées. Ce système vous permet également de vous situer par rapport aux autres participants.
Palier d’accueil et de base, que l’auteur affectionne particulièrement car il favorise les rencontres et les échanges d’idées tout en permettant au couple cavalier/cheval de se perfectionner de façon détendue et saine sans entrer dans le jeu de la compétition. Ce type d’exerce se déroule généralement sur une distance de 20 à 30 km à une vitesse moyenne comprise entre 8 et 12 km/h avec des contrôles de votre cheval avant, pendant et après par des vétérinaires.
4. L’ALIMENTATION - les céréales - les fourrages
L’alimentation sera adaptée au travail et au tempérament de votre monture. L’énergie est fournie par les sucres, l’amidon et la cellulose. Plus le cheval travaille, plus il en consomme. Les graisses servent également de carburant et apportent environ deux fois plus d’énergie que les glucides.
Les apports en sels minéraux : une ration équilibrée devrait idéalement apporter du calcium et du phosphore dans une proportion de 1,5 pour 1.
Les vitamines sont indispensables mais les besoins normaux sont en général couverts par une alimentation équilibrée. L’adjonction systématique de doses excessives de vitamines est donc souvent inutile et risque même de perturber le bon équilibre physiologique du cheval. Quelques conseils, pas de formules, chaque cas est particulier.
Vous trouverez dans le commerce un large choix d’aliments composés et équilibrés. Attention : Certains aliments de commerce ont dans leur composition des éléments dopants et interdits en compétition. Le mieux est de vous faire conseiller par votre vétérinaire qui fera régulièrement une analyse de sang et un examen général de votre cheval. Je donne comme conseil de base de nourrir avec un aliment de travail type « léger » et, de concert avec votre vétérinaire, de faire une évolution en rapport avec les exigences du niveau de travail que vous imposerez à votre monture.
Un vieux proverbe dit : « l’orge du soir se retrouve dans la croupe du cheval et l’orge du matin dans les crottins ». Autrement dit, il est trop tard pour modifier le régime d’un cheval à la veille d’un effort.
Evitez les avis de vos « amis », et de changer arbitrairement le régime de votre compagnon. Un seul conseil valable : votre vétérinaire. Il vous coûtera moins cher à vous rendre une visite régulière et préventive. Il doit être votre allié et faire partie intégrante de votre équipe.
Il ne faut surtout pas oublier les fibres. Le foin de qualité est le fourrage idéal parce qu’il contient de la cellulose qui assure le bon fonctionnement de l’intestin. Le plus grand problème que l’on peut rencontrer en sera l’approvisionnement de qualité. Le foin idéal sera le foin de prairie naturelle de 1ère coupe (jamais la 2ème coupe) d’arôme agréable et sans poussière.
La paille - la meilleure - est celle de froment. Attention : la majorité des problèmes respiratoires des chevaux proviennent de l’inhalation des résidus de produits pulvérisés lors des traitements de la paille dans les champs.
Véritable organe indispensable à la réussite en haute compétition. De préférence, elle doit faire partie de l’environnement de votre cheval, connaître ses habitudes, son caractère, etc.
Pour les épreuves d’accueil, l’assistance n’est pas indispensable mais elle stimule. Sa présence sur le terrain encourage le couple cavalier/cheval. Par principe de liaison et de renseignement, elle apporte un réconfort par la multitude des points de rencontre sur le terrain.
Pour toutes ces raisons, le principe d’assistance est donc encouragé, voire obligatoire pour les épreuves de haut niveau. Certaines organisations d’épreuves proposent même un plan du parcours avec un tracé parallèle pour l’assistance (le 4X4 n’est plus indispensable !). Ce genre d’initiative est à encourager car par définition, il vous protège.
Une grande particularité - et qualité - de ce type d’épreuves se trouve dans le fait qu’il arrive fréquemment que vous pouvez, sur leur offre, profiter de l’assistance de vos concurrents. La fréquence de petits rafraîchissements est indispensable en cas de forte chaleur pour éviter la déshydratation de votre monture (nous ne parlerons pas des électrolytes administrés aux chevaux sur le parcours ; ce sujet sous-entend le niveau de difficulté de l’épreuve, et donc d’une expérience déjà acquise).
Dans le véhicule d’assistance se trouvera donc une réserve d’eau pour vous et votre monture, en plusieurs réservoirs de + 20 l ainsi qu’en bouteilles plastiques, 2 seaux, éponges, couteaux à chaleur, cure-pieds, matériel de dépannage pour la ferrure avec un jeu de fers, un licol, une couverture, un sous-selle sec et des friandises (pommes, carottes) et … une personne pour lire la carte.
6. LES EPREUVES - comment - pratiquement - conseils
Il vous faut faire le choix de l’épreuve à concourir, suivant vos moyens de déplacement. Les calendriers sont assez étoffés pour vous permettre de participer à une épreuve près de chez vous.
Téléphoner à l’organisateur pour annoncer votre
participation. Il vous renseignera sur les possibilités et démarches
éventuelles particulières concernant son organisation ;
Avant le départ, faire l’inventaire de tout ce dont vous avez
besoin : papiers d’identité, certificat de vaccination, argent de
poche, matériel nécessaire à votre cheval, picotin
de récompense. Les organisateurs auront en principe prévu
une petite restauration.
Installez votre monture à l’endroit réservé à
cet effet (hors courant d’air, à l’ombre par forte chaleur). Renseignez-vous
sur l’endroit où se trouvent les réserves d’eau prévues
ainsi que tous les moyens que l’organisation a mis à votre disposition.
L’inscription peut se faire dès l’ouverture du secrétariat.
C’est le moment de se renseigner sur le tracé du parcours et la
nature du balisage. Attention : plusieurs types d’épreuves se déroulent
la même journée ! C’est pourquoi il est important de repérer
leurs points d’intersection. Une copie du parcours à l’échelle
1/50000 vous sera remise ainsi que le programme de la journée reprenant
certains points précis du règlement de même que le
distance en km, le temps minimum et maximum en minutes. Certains organisateurs
mentionnent également les points d’eau accessibles sur le parcours.
Vous aurez soin de bien remplir la fiche que le vétérinaire complètera suite à l’examen de votre monture. Après un avis favorable, il est temps de fixer une heure de départ avec le chronométreur de service. Il se trouve en face de la ligne de départ/arrivée.
Vous avez le choix : partir seul ou en groupe (maximum trois). Vous
pouvez, dans certaines organisations, profiter de l’accompagnement d’un
cavalier expérimenté. L’endurance se court individuellement
: le couple cavalier/cheval. Mais pour diverses raisons d’apprentissage,
on vous conseille de partir en groupe (toutes les deux minutes). Ainsi
votre monture deviendra plus sociable. N’oubliez pas d’alterner votre position
dans le groupe ; ainsi progressivement, vous prendrez l’habitude de demander
et de céder le passage.
Dans les pays anglophones, vous entendrez crier « TRAIL »
derrière vous. C’est une obligation de céder le passage (dès
que possible).
Votre position en selle sera une recherche d’équilibre correspondant
au centre de gravité du cheval.
La meilleure position, c’est « debout » (en suspension),
au trot comme au galop.
Comme l’allure idéale pour concourir dans les épreuves
est le trot, votre position dépendra donc de la qualité de
votre équilibre lié à votre souplesse. La charge de
votre poids sur le dos du cheval est moins importante que la façon
dont elle est amortie.
J’ai connu une jument de 1,45m portant brillamment un cavalier de 98kg
+12kg de harnachement (110kg) sur une distance de 160km à 14km/h
et subissant un échec avec une excellente cavalière de 45
kg + 12kg de harnachement et 18 kg de charge inerte !
Certaines épreuves se courent avec un poids minimum de 75kg, règlement discriminatoire envers les poids légers, en majorité féminins. C’est comme si vous deviez rouler en voiture, non pas avec un passager en plus, mais avec le frein tiré ! Pauvre cheval !
Le but de l’épreuve est de parcourir une certaine distance (d’une
ou deux boucles de 20à 30 km) à une allure de 12km/h avec
régularité sans altérer la santé de votre monture
: après une ½ heure de repos, le cheval doit pratiquement
avoir retrouvé sa condition de base. Les normes éliminatoires
sont des critères moyens d’élimination mis dans les règlements
à la disposition des officiels pour protéger votre monture.
N’oubliez pas que c’est vous le cavalier. Le travail que vous devez accomplir
envers votre cheval doit viser la meilleure condition possible. C’zest
pourquoi, avant de vous engager dans des épreuves de plus haut niveau,
vous devez être capable de déceler les moindres problèmes
pouvant mettre en danger la santé de votre compagnon. Le stéthoscope
doit être un de vos outils de base.
Sur l’épreuve, et suivant les difficultés, il vous est
permis de descendre de cheval pour le soulager de votre poids. Comme le
cheval est un propulseur, laissez-vous porter pour gravir une côte
et mettez pied à terre pour la descendre. C’est plus facile pour
vous et ainsi vous aurez pu aider votre monture sans la gêner.
Le dernier km se fera « decrescendo » sans toutefois vous arrêter avant la ligne d’arrivée que vous devez franchir sur le dos du cheval.
Maintenant que votre monture vous a fait partager ses meilleurs moments, il faut vous acquitter de la dette que vous lui devez, soit l’aider à retrouver toutes ses fonctions de départ.
Suivant son état et le climat, il vous faudra soit lui couvrir les reins, le ventiler (marcher), l’abreuver avec de l’eau à température ambiante à volonté (pas plus de 6 gorgées à la fois), lui doucher les membres, le rafraîchir. Pour faire descendre la température, avec de l’eau fraîche, refroidir la tête, les grosses veines de l’encolure, l’intérieur des membres sans toucher aux masses musculaires, etc.
Et surtout, ne pas l’abandonner après le contrôle vétérinaire final qui se pratique 30 minutes après vote arrivée. En promenant votre monture au pas pendant 5 minutes toutes les ½ heure après l’épreuve, vous la préparez à la victoire prochaine.
Si vous souhaitez vous joindre à nous, voici quelques conseils
et directives qui vous permettront de profiter au mieux de cette organisation.
Vous arrivez sur les lieux de l’épreuve. Après avoir
rangé votre transport au parking, vous vous rendez au secrétariat
muni (éventuellement) de votre carte de cavalier, du livret signalétique
de votre cheval, de son carnet de vaccination et de votre carte d’identité.
On vous remet une fiche de contrôle que vous remplissez, éventuellement
avec l’aide du jury. Si vous n’avez jamais participé à ce
type d’épreuves, contentez-vous de courir la « petite »
distance. Vous présentez votre fiche à la secrétaire,
vous réglez votre inscription : 400BEF (+ 100BEF si non membre FFE)
+ 100BEF de caution pour le dossard. La secrétaire vous remet un
dossard et une photocopie de l’itinéraire. Mettez votre montre à
l’heure avec le chrono officiel et renseignez-vous sur le balisage. Vous
préparez votre cheval au contrôle vétérinaire
de départ ; vous lui « décorez » la queue, si
nécessaire, d’un ruban rouge s’il botte, blanc s’il est entier,
vert s’il est novice. Dès que vous êtes prêt, vous conduisez
votre cheval non sellé à l’entrée de l’aire de contrôle
(vet-gate). Si les vétérinaires sont occupés, vous
attendez que l’on vous appelle en veillant, par fair-play, à ne
pas stationner à proximité des chevaux qui sont en train
d’être examinés.
Lorsqu’on vous appelle, vous pénétrez dans le vet-gate
et vous présentez votre fiche de contrôle. Dès que
vous avez l’aval du vétérinaire, rendez-vous chez le chronométreur
qui vous donnera une heure de départ. Vous préparez votre
cheval.
Vérifiez si vous êtes bien en possession de votre fiche
de contrôle et à l’heure du départ, après un
petit échauffement, rendez-vous à la ligne de départ
pour y attendre le signal du chronométreur. Assurez-vous du sens
dans lequel se déroule l’itinéraire : on a déjà
vu des cavaliers émérites emprunter le parcours en sens inverse
!
1) Un mot d’ordre : fair-play. Si un concurrent
est en difficulté ou a besoin d’aide, proposez vos services.
2) Si vous rejoignez un concurrent, avertissez-le de votre approche
et demandez-lui l’autorisation de le dépasser. Ceci fait, dépassez-le
par la gauche en laissant le maximum d’écart entre son cheval et
le vôtre.
3) De même, si l’on vous rejoint, serrez votre droite et laissez
le passage.
4) Si vous rencontrez des piétons, croisez-les au pas en les
saluant et en les remerciant de vous laisser le passage ; ceci ne peut
qu’être bénéfique à la compréhension
de notre sport.
5) Lorsque vous approchez d’un contrôleur, saluez-le gentiment
et présentez-lui clairement votre dossard.
6) Ne vous écartez sous aucun prétexte de l’itinéraire
: vous pourriez être verbalisé par les autorités.
7) Si vous rencontrez un problème sérieux, arrêtez
un concurrent ; si celui-ci ne peut vous aider, demandez-lui d’alerter
le prochain poste de contrôle en signalant précisément
votre position.
8) Si vous êtes perdu, retournez à la dernière
balise connue. Consultez votre carte mais évitez de vous lancer
hasardeusement dans un raccourci toujours fort aléatoire.
9) Ménagez votre monture : sans elle vous n’êtes rien
.La vitesse importe peu , faites-vous une fierté d’obtenir une carte
vétérinaire sans aucune pénalité .
10) Laissez boire votre cheval le plus souvent possible .
11) Dans les fortes déclivités , n’hésitez pas
de mettre pied à terre .
12) Efforcez-vous de maintenir une cadence régulière
: mieux vaut un long trot que plusieurs séquences de pas entrecoupées
de galops frénétiques .
13) N’HESITEZ JAMAIS A DEMANDER UN CONSEIL OU UN COUP DE MAIN
· Des repères kilométriques sont répartis
tous les 5km : utilisez-les pour contrôler votre moyenne .
· Vous franchissez le panneau « arrivée à
1km » ; mettez votre cheval au pas ; il aura ainsi le temps de récupérer
.
· A l’arrivée présentez-vous au chronométreur
afin qu’il prenne note de votre temps et indique sur votre fiche l’heure
de contrôle final 30’’ après l’arrivée .
· Dessellez votre cheval , abreuvez-le , marchez-le lentement
.
· A l’heure prévue , présentez-vous au vet gate
pour le contrôle final . N’hésitez pas à dialoguer
avec les vétérinaires , ils sont pour vous aider . Laissez
votre fiche de contrôle au vétérinaire .
· Après le contrôle , rendez-vous au secrétariat
remettre votre dossard : vous récupérerez votre caution .
On vous remettra une feuille d’évaluation de l’épreuve .
· Soignez votre cheval ; si tout est en ordre , relaxez-vous
jusqu’à la remise des prix . De temps à autre , jetez un
coup d’œil sur votre cheval . Remplissez et remettez votre feuille d’évaluation
: elle est essentielle , non seulement pour l’organisateur , mais aussi
pour la FFE qui en tiendra compte pour améliorer les prochaines
épreuves .
· L’ACCES DU VET GATE EST INTERDIT SAUF AUTORISATION DU JURY
OU DES VETERINAIRES .
7. LES OFFICIELS ET LES VETERINAIRES
Ils sont là pour faire respecter les règlements. Vous pouvez leur demander les précisions qui vous seront nécessaires suivant les cas d’espèce qui peuvent se présenter. Les vétérinaires sont également des officiels, mais en cas d’élimination, c’est le président du jury qui vous élimine après qu’il se soit assuré que le protocole ait été respecté. Le rôle des officiels n’est pas toujours facile à remplir : leur rôle n’est pas de vous sanctionner mais celui d’un bon arbitre qui protégera tous les participants par le respect et l’application d’un même règlement.
Ils sont là pour vous rendre service, bénévolement. Leur mission est donc de vous aider à reconnaître les signes cliniques de fatigue de votre monture mais leur rôle est avant tout préventif.
C’est pourquoi, ce sera vous le cavalier qui présenterez votre monture aux contrôles vétérinaires. Un bon dialogue doit être établi lors du premier examen du cheval. N’hésitez pas à poser et à répondre à toutes les questions nécessaires en vue d’établir une fiche complète de l’état de votre monture. C’est important car par la suite cette fiche sera le seul document que le vétérinaire (peut-être pas le même) aura comme information lors des contrôles suivants et/ou du contrôle final.
C’est à leur contact que vous apprendrez à écouter battre le cœur du cheval. Si la fréquence est importante, la façon dont le cœur bat est aussi importante à évaluer.
Les vétérinaires vous aideront également à
découvrir l’état d’hydratation ou plutôt de déshydratation
après un effort soutenu. Après chaque sudation importante,
le cheval présentera, à un degré plus ou moins élevé,
les symptômes suivants :
- dans le pire des cas, il ne mouille pas ;
- l’œil est enfoncé, le blanc à tendance à devenir
rouge ;
- les gencives sont sèches, non plus de couleur saumon mais
rougeâtre ;
- l’urine devient plus sombre ou même le cheval n’urine pas ;
- pincée ou tirée, la peau de l’encolure ne retrouve
sa position initiale que lentement. Si elle ne la reprend qu’en plus de
3 secondes, la déshydratation est importante et met la santé
du cheval en danger. En cours d’épreuve, elle est un motif d’élimination.
Certains paramètres comme la température, le pouls et la respiration ont une valeur constante et connue pour tous les chevaux en bonne santé. Ils varient par contre de façon caractéristique avec certains troubles.
On utilise ces signes vitaux comme points de repère pour évaluer plus précisément l’état physiologique du cheval, soit lorsqu’il est malade, soit plus simplement lorsqu’on cherche à évaluer sa récupération après l’effort.
On entend par boiterie, toute irrégularité dans l’action des membres. Elles ont généralement pour cause la douleur ou une gêne mécanique dans les mouvements.
La boiterie peut se présenter à divers degrés : ainsi, le cheval feint quand la boiterie est légère et peu visible ; si elle est bien marquée, on dit que le cheval boite (ou marque) ; si elle est plus forte, on dit que le cheval boite bas. On distingue encore la boiterie à chaud qui apparaît après un certain travail, et la boiterie à froid qui disparaît par l’exercice.
Examiné au repos, le cheval boiteux soustrait autant que possible
on membre malade à l’appui, soit en l’éloignant de la ligne
d’aplomb, soit en le tenant légèrement fléchi et appuyé
sur la pince.
Les autres membres, au contraire, se disposent de la façon la
plus favorable pour supporter la plus grande partie de la masse du corps.
Ainsi, un cheval qui souffre d’un membre antérieur le porte en avant
: on dit alors que le cheval pointe. En mouvement on constate que l’appui
est plus court, le levé rapide, le soutien plus long, le posé
hésitant, la battue moins forte.
On tiendra compte de ce que certaines boiteries sont plus apparentes
sur les terrains durs parce qu’ils rendent les percussions plus fortes
; d’autres sont plus visibles sur un terrain meuble, parce qu’alors les
parties supérieures doivent fonctionner plus activement.
En montant une côte, les membres postérieurs sont surchargés,
en descendant ce sont les antérieurs. En tournant en cercle, les
membres du côté de dedans sont plus ou moins surchargés
mais leurs mouvements sont moins étendus. Enfin, on devra toujours,
en présentant un cheval, laisser les rênes flottantes pour
ne pas limiter le mouvement de la tête.
Le cheval cherchant à décharger le plus possible le membre douloureux , si c’est un antérieur, il lève la tête au moment du poser de ce membre et la laisse revenir dans sa position au moment où il pose le membre sain. Il donne alors ce que l’on appelle un coup de tête. Si le cheval boite d’un membre postérieur, il baisse la tête au moment où il pose le membre malade.
Les hanches éprouvent aussi un mouvement alternatif d’élévation et d’abaissement normal qui s’exagère dans le cas d’une boiterie du membre postérieur.
Un autre moyen d’approche pour déceler une boiterie est l’écoute de la régularité du point d’impact du pied sur le sol (route en dur).
8. LE REGLEMENT - règlement de la FFE Belge
9. LES CHALLENGES - kilomètres - interclubs
Addition des kilomètres parcourus par la paire cavalier/cheval
au cours de la saison 2000 pour tous les cavaliers membres de la FFE.
2. Challenges inter-club
Additon des kilomètres parcours par tous les cavaliers d’une
même équipe au cours de la saison 2000.
La liste des équipes doit être remise au secrétariat de la FFE ou au secrétariat de la première épreuve courue par l’équipe.
Les courses ayant eu lieu avant la remise de cette liste ne seront pas prises en considération. De même si un cavalier s’ajoute à une liste déjà formée, les courses auxquelles ce cavaliers aurait pris part avant son entrée dans l’équipe ne seront pas prises en considération.
Pour ces deux challenges, seules les courses organisées par la
FFE seront prises en considération.
10. LES ORGANISATEURS - obligations - service médical - prix - organisation - matériel
Pour organiser une épreuve sous l’égide de la FFE, il faut être affilié à la FFE et en ordre de cotisation. Un versement de 2.000 BEF de caution (restituée par le président de jury le jour de l’épreuve) est versé sur le compte de la FFE avec référence « Caution Endurance ». Les organisateurs sont financièrement responsables.
1. Obligations des organisateurs
Toute organisateur d’une épreuve a l’obligation :
a) Vis-à-vis de la FFE
- de déposer la date de son concours avant l’assemblée
générale de la FFE ;
- de verser une caution, de soumettre son avant-programme, la carte
du parcours (projet) et un plan d’accès en voiture de lieu de départ,
à la Commission Endurance plus de 10 semaines avant la date de l’épreuve
;
- de participer à la réunion de la Commission Endurance
ayant à l’ordre du jour la préparation de son épreuve
;
b) Vis-à-vis des cavaliers
- le circuit doit être correctement balisé, être
mis en place la veille de l’épreuve et conçu de telle sorte
que le concurrent puisse voir les balises ans perdre de temps ;
- les changements de direction doivent être présignalés
;
- les distances kilométriques seront indiquées tous les
5 km, le dernier km sera renseigné ;
- le plan du parcours ainsi qu’une feuille de renseignements donnant
le type de balisage, la distance, les temps minimum et maximum, les numéros
de téléphone de l’organisation et du service médical
de garde sont à distribuer à chaque participant.
Un service médical sera présent ; à défaut, un service de garde sera alerté et son numéro de téléphone sera mis en évidence auprès du téléphone de l’organisation.
Aucune valeur minimale n’est fixée pour les prix. Sauf dérogation, les prix en espèces sont exclus.
Il faut :
- soit un prix pour chaque concurrent classé;
- soit un gros prix pour les trois premiers de chaque catégorie
et un flot pour les autres concurrents classés.
Une plaque d’écurie sera offerte par la Commission endurance
à chaque concurrent classé.
L’organisateur est responsable vis-à-vis de la Commission Endurance de la FFE.
Il s’engage à tout mettre ne œuvre pour organiser son épreuve
dans les meilleures conditions possibles. A cet effet, il prévoira
:
- un local adapté pour le secrétariat et l’ordinateur
;
- un fond de caisse comprenant un grand nombre de billets de 100 BEF
pour le secrétariat ;
- un endroit sec pour le chronométreur ;
- une zone de départ et d’arrivée à côté
du chronométreur ;
- une zone séparée et calme pour les contrôles
vétérinaires (2 couloirs) ;
- un panneau indiquant l’itinéraire et la manière dont
il a été balisé sur l’original de la carte IGN 1/20.000
ou 1/25.000. L’échelle doit être indiquée. Les réductions
de carte sont à proscrire ;
- une copie de l’itinéraire à remettre à chaque
concurrent ;
- un parking camions, vans et chevaux à l’attache assez vaste
ainsi qu’un point d’eau et si possible, un point de douche pour les chevaux
;
- une possibilité de boissons et sandwiches à acheter
(petite ou grande restauration).
L’organisateur aura obtenu toutes les autorisations nécessaires (communes, privés, eaux et forêt, police,…).
Le balisage d’accès doit être prévu pour les véhicules au moyen de flèches aux carrefours qui indiqueront le lieu de départ de l’épreuve. après la course, l’itinéraire sera très soigneusement débalisé.
L’organisateur veillera à s’entourer d’une équipe suffisante pour pourvoir à tous les postes, au minimum :
- un commissaire général (responsable du parcours) ;
- un commissaire adjoint ;
- un secrétaire (délégué par la FFE) ;
- un chronométreur (délégué par la FFE)
;
- deux vétérinaires au moins ;
- un maréchal-ferrant ;
- des contrôleurs sur le parcours.
L’organisateur aura la gentillesse de nourrir et d’abreuver le staff envoyé par la FFE (juges, secrétaire, chronométreur).
Une indemnité de 1.500 BEF sera remise à chaque vétérinaire. La FFE prendra en charge l’indemnité versée à un vétérianire ; les vétérinaires supplémentaires seront à charge de l’organisateur. Si pour une raison ou l’autre, un seul vétérinaire était présent sur l’épreuve l’organisateur seul prendra en charge son défraiement. Un défraiement de 1.000 BEF sera versée au chronométreur, 500 BEF par la FFE et 500 BEF par l’organisateur. Un défraiement de 2.000 BEF sera versé au secrétaire par la FFE seule.
Les comptes sont établis le jour même avec le président de jury. Pour mémoire, les frais sont de : 400 BEF pour l’inscription + 100 BEF de caution pour le dossard (remboursés à la remise du dossard) + 100 BEF d’assurance compétition d’un jour pour les non membres FFE. Les 400 BEF d’inscription sont partagés pour moitié entre l’organisateur et la Commission Endurance de la FFE.
L’organisateur est chargé de la promotion locale de son épreuve. Celle-ci sera annoncée dans la revue HippoNews et dans le Sillon Belge par la FFE. De même les résultats et des photos éventuelles seront publiés dans l’HippoNews.
La Commission fournit :
- les dossards ;
- tous les documents de secrétariat pour l’épreuve ;
- l’ordinateur ;
- l’horloge chrono officielle ;
- des plaques d’écurie ;
- des revues et prospectus sur les raids et la FFE ;
- des règlements d’endurance.
A l’attention des « RESPONSIBLE YOUNG RIDERS »
Ce recueil n’a pas la prétention d’être une étude
académique mais plutôt une présentation qui résulte
de diverses expériences.
L’objectif essentiel est de vous amener à prendre connaissance
avec cette discipline sportive qu’est l’endurance équestre.
Très souvent, le manque d’expérience fait commettre
des erreurs ; les problèmes et les solutions sont variés.
Ce recueil contribuera, je l’espère, à une meilleure
connaissance et utilisation de votre monture en compétition.