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OPERA EQUESTRE
LE CADRE NOIR
Ecole Nationale d'Equitation de Saumur
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!!! Ces 22 et 23 novembre 2013

à Bruxelles avec les solistes de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth !

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Toutes les photographies sont la Propriété de l'Ecole Nationale d'Equitation / Alain LAURIOUX ©, elles ne peuvent être utilisées pour un usage professionnel sans l'accord de l'Ecole Nationale d'Equitation.


 

 
INFORMATIONS GENERALES

- Tickets en ligne : www.sherpa.be

- Réservations pour groupes :
france(at)verhulst.be (minimum 20 entrées de la même catégorie de place et le même soir)

- En novembre 2013, les membres des associations FFE, ARTE Brabant, Cavaliers d'Autre Chose, Equi-Info-Développement, HippoNews et A.BAT s'y donnent rendez-vous à Bruxelles : contactez-les pour faire route avec eux ou les retrouver/rencontrer sur place !





L'ECOLE NATIONALE D'EQUITATION DE SAUMUR
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   Le point de vue du cheval


 
Tout mis au Net sur le Cadre Noir et l’Ecole National d’Equitation de Saumur

Conscients de leur statut d’exemple pour le monde entier, organisme gardien des traditions mais école tournée résolument vers le futur, l’ENE s’est donné un site web qui est un modèle du genre.
Présentation de l’école et du Cadre Noir, Agenda aussi bien des stages et cours de l’Ecole que des spectacles, descriptions complète des formations, adresses de contacts : tout s’y trouve !
De plus, chose rare, ce site est toujours à jour et présente différentes facettes selon vos intérêts.
La plupart y chercheront et y trouveront de quoi rêver sur l’opéra équestre (des dizaines d’images superbes et des fonds d’écran à télécharger gratuitement) ; les journalistes y sélectionneront de très complets communiqués de presse ; ceux qui envisagent la profession équestre y liront tout sur les métiers du cheval et les universitaires, chercheurs et découvreurs y trouveront les programmes d’études et de recherches auxquels collabore l’ENE (exemple : le programme "persival").
En bref, www.cadrenoir.fr est à visiter absolument , avant ou après avoir été voir le Cadre Noir à Bruxelles ...

Extarit d'un texte écrit par Isabelle Dolphijn pour le magazine HippoNews


 
 
Toutes les photographies sont la Propriété de l'Ecole Nationale d'Equitation / Alain LAURIOUX ©, elles ne peuvent être utilisées pour un usage professionnel sans l'accord de l'Ecole Nationale d'Equitation.

 
 
Le Cadre Noir de Saumur et l’Ecole Nationale d’Equitation: de multiples possibilités de formation équestre

  Le Cadre Noir de Saumur, une école avant tout.
Le Cadre Noir de Saumur vient nous régaler par trois représentation de leur merveilleux caroussel fin de ce mois de novembre et début décembre 2001.  Nous vous en parlons déjà depuis quatre mois dans votre revue favorite.
Après un exposé général sur le Cadre Noir et le point de vue du cheval, attardons-nous ce mois-ci à l’aspect formation de l’Ecole Nationale d’Equitation.  Car c’est quand même le but premier de l’Ecole : former les cadres et enseignants qui vont eux-même former les cavaliers dans leurs centres équestres.

  Le Cours de Perfectionnement Equestre.
Pour les jeunes français, l’école propose plusieurs formations. Pour les étrangers, donc les belges par exemple, l’école offre la possibilité unique de suivre le Cours de Perfectionnement Equestre.  Ce cours, créé en 1970,  s’adresse aux cavaliers étrangers qui pratiquent des compétitions officielles dans leur pays et ont un bon niveau technique.  Le cours a une durée de 44 semaines du début octobre jusqu’à la fin juillet.
1.630 heures de formation sont données aussi bien en dressage, saut d’obstacles, concours complet que voltige, attelage et endurance.  Tous les cours sont assurés par les Ecuyers du Cadre Noir, experts dans leur discipline sportive.
La remonte est assurée par l’école.  Les stagiaires peuvent être accompagnés de leur cheval s’il est capable d’intégrer la formation.  Complétant les cours, des sorties sont organisées : visites, dîners, conférences et compétitions.

  Une infrastructure impressionnante.
Les moyens et l’infrastructure offerts par l’école sont impressionnants : 400 chevaux, 45 écuyers, 300 ha dont l’hippodrome de Verrie, 5 manèges olympiques, 15 carrières, 50 kms de pistes aménagées, plusieurs centaines d’obstacles naturels, un amphithéâtre de 200 places, un centre de documentation, une salle de lecture, une médiathèque et des salles de cours.  Et encore une maréchalerie immense, une clinique vétérinaire, des écuries bien pensées, bref de quoi chouchouter les élèves et les chevaux.

  Percival, un cheval très calme et très patient.
Connaissez-vous un cheval qui va répéter 100 fois s’il le faut le même mouvement?
Cette perle rare n’existe probablement pas ailleurs qu’à Saumur.  Il s’agit en fait de PERCIVAL, cheval mécanique mus par des pistons hydrauliques commandés par un ordinateur.  En fait vous êtes sur un cheval mécanique face à un écran de projection.  Le professeur peut proposer une multitude de mouvements. Cela va du simple pas à un parcours d’obstacle d’un haut niveau. Le professeur se tient à côté de l’élève, même au galop, pour corriger la position et expliquer plus facilement ce qu’il désire. Il est vraiment au côté de l’élève et ne doit plus crier depuis le bord de la piste.

Il existe plusieurs logiciels différents qui permettent d’apprendre la base de l’équitation: le pas, le trot, le galop ou alors des parcours d’obstacles.  Certains logiciels réagissent aus pressions de la jambe avec des capteurs ou au mouvement de la tête avec un casque. Impressionnant..  En quelques minutes, l’élève cavalier apprend à se tenir correctement. Le gain de temps est énorme et le cheval n’est pas agressé par un cavalier qui se tient mal.  C’est un superbe outil de promotion qui a déjà permis à un large public de découvrir en sécurité le mouvement du cheval avant de passer concrètement à la réalité.  Pour le plaisir, Percival peut aussi ruer et là ça secoue . . . 

Texte de Philippe Vermeulen paru dans le magazine belge HippoNews


 


Isabelle Dolphijn, journaliste belge se prépare à essayer Persival

Toutes les photographies sont la Propriété de l'Ecole Nationale d'Equitation / Alain LAURIOUX ©, elles ne peuvent être utilisées pour un usage professionnel sans l'accord de l'Ecole Nationale d'Equitation.

 
 
 
Le Cadre Noir de Saumur et l’Ecole Nationale d’Equitation.

Un peu d’histoire.
   Juin 1815. Waterloo. Catastrophe pour Napoléon mais aussi pour la cavalerie française. Tous les chevaux sont emportés par les vainqueurs et les cavaliers se retrouvent à pied. Il faut tout reprendre à zéro et d’une cavalerie lourde qui charge en foncant droit devant elle, les militaires passent à une cavalerie plus légère qui virevolte autour de l’ennemi. Cela demande des chevaux plus légers et plus mobiles et l’équitation française va se développer autour de ce principe pour aboutir à ce que nous connaissons actuellement : des chevaux calmes, légers, droits, en avant et qui obéissent à la demande la plus discrète de leur cavalier.  En 1828, les jeunes officiers de l’école organisent, en l’honneur de la Duchesse de Berry, le premier carrousel de Saumur. Cette fête traditionnelle est maintenue jusqu’à nos jours. 

De grands écuyers.
   Le commandant L’Hotte fut probablement l’écuyer français le plus célèbre. Synthétisant les méthodes du Comte d’Aure et de François Boucher en prenant le meilleur de chaqune de ces conceptions. En 1864, il fut nommé écuyer en chef et, en 1875, commandant de l’école. C’est à cette époque que l’équitation française trouva son vrai visage, transmis par la tradition orale jusqu’à nos jours. D’autres écuyers comme Wattel, Danloux et Lesage  sont connus comme maîtres et sportifs de haut niveau.

La mission du Cadre Noir.
   La mission du Cadre Noir, encore de nos jours, est de conserver et d’illustrer les principes de l’équitation française, de les diffuser à travers des enseignements de qualité, recouvrant toutes les disciplines équestres, mais aussi de montrer l’actualité et la modernité de ce patrimoine culturel par des présentations. Le Cadre Noir de Saumur est l’héritier de la tradition équestre française.

La tenue.
   Les écuyers de Saumur ont toujours porté la tenue noire: l’habit à basques noires, rehaussé d’aiguillettes et de broderies d’or, ainsi que le “lampion porté en bataille”, qui demeure la coiffure exclusive du Cadre Noir. Le pantalon, blanc à l’origine est devenu noir au début du 20ème siècle. En 1909, le général Blaque-Belair, écuyer en chef, définissait ainsi la tenue noire : “Elle est l’une des plus élégante et des plus pratiques : sombre pour permettre aux silhouettes de mieux se profiler, noire pour amincir et contraindre à la correction. Elle puise sa valeur dans la sévérité et sa simplicité¼”

Le harnachement.
   Les chevaux sont harnachés “à la française”, héritage de la Renaissance. La selle de daim noir est ornée d’un tapis amarante. La bride, la bricole et la croupière sont en cuir vernis noir. Les boucles et les étriers à grille sont en cuivre.

La basse école.
   C’est avant tout un travail d’équilibre du cheval. L’épaule en dedans, l’appuyer, le changement de pied au galop en sont les principaux exercices. Le tout obtenu dans une harmonie parfaite.

La haute école.
   C’est l’art de styliser les allures et sauts naturels du cheval. Le piaffer où le cheval “trépigne” sur place et le passage où le cheval gagne en élévation ce qu’il perd en extension. 

Les sauts d’écoles.
   Les sauts d’écoles qui demandent un long travail de dressage entrèrent à la cour de France à la fin du XVIème siècle grâce à Monsieur de Pluvinel. Ce sont des figures chorégraphiques qui permettent de prouver la solidité en selle des cavaliers. Aujourd’hui, on conserve seulement la courbette, la croupade et la cabriole. Les sauteurs sont dressés entre deux piliers. 

Le carrousel.
   C’est lors des présentations publiques que nous pouvons admirer le résultat de ce travail tout en finesse. Impressionnants de calme et de légèreté, les chevaux évoluent en musique et démontrent tout leur savoir-faire. Il n’est pas nécessaire d’être un grand connaisseur pour être ébloui par ce spectacle que nous aurons le plaisir d’admirer fin novembre à Bruxelles.

Aujourd’hui, l’Ecole Nationale d’Equitation.
   Au 20ème siècle, l’école de Saumur connaît des heures de gloire avec des victoires olympiques. L’évolution technique a poussé l’école à de profondes mutations : les cavaliers deviennent blindés et servent dans les chars.
En 1972, le Cadre Noir se sépare de l’école d’application de l’arme blindée et de la cavalerie pour rejoindre le corps enseignant de l’Ecole Nationale d’Equitation (ENE). Le Cadre Noir est loin d’être une troupe professionnelle de spectacle mais c’est cette façade que nous connaissons le mieux lors de présentations organisées mensuellement à l’Ecole ou lors de déplacements dans le monde entier. 

   Dépendante du Ministère de la Jeunesse et des Sports, l’ENE dispense son enseignement de haut niveau auprès d’élèves de toutes nations et forme des cadres dans toutes les disciplines équestres. 

   Quelques chiffres pour situer l’importance de l’Ecole : trois cents hectares, 200 personnes dont 43 écuyers du Cadre Noir, 400 chevaux en boxes individuels, 6 manèges, 15 carrières, 50 kilomètres de pistes aménagées, plusieurs centaines d’obstacles naturels, une clinique vétérinaire bien équipée, des salles de cours et un amphithéâtre, 20.000 journées de stage par an et plus de 50.000 visiteurs par an. Impressionnant!

Le rôle de l’ENE
   La formation : l’enseignement de l’école a une vocation internationale. Elle forme et recycle, par un enseignement de qualité recouvrant l’ensemble des disciplines équestres, les cadres de l’équitation. Elle  leur propose un éventail de stages, conduisant au diplômes d’instructeur et de professeur. 
La compétition : des sessions de perfectionnement dans les différentes disciplines sont assurées à tous les niveaux  d’épreuves, jusqu’au niveau olympique. Etudes et recherches : tant dans le domaine technique et scientifique que dans celui de la pédagogie, l’école mène des recherches en vue d’améliorer et de diversifier l’enseignement équestre. L’école expérimente ainsi plusieurs programmes de simulation équestre, dont le programme Persival, et s’est dotée d’un centre de documentation particulièrement riche.
Le rayonnement de l’équitation : l’école assure depuis sa création la gestion et le développement du Cadre Noir de Saumur.

Une visite qui s’impose.
   L’ENE est la plus importante école d’équitation au monde. Située à 600 kilomètres de chez nous, elle mérite largement une visite. D’autant que la région arrosée par la Loire est superbe. La qualité de vie y est omniprésente que ce soit dans l’accueil des autochtones, la gastronomie et, bien sûr, les vins de la Loire qui pétillent bien agréablement.
Nous étions 20 journalistes invités à Saumur pour découvrir l’Ecole Nationale d’Equitation et le Cadre Noir. Tous nous furent impressionnés par le calme, la sérénité, le sérieux, le haut niveau de qualité équestre que nous y avons découvert. Nous serons ravis de revoir ces merveilleux chevaux et leurs cavaliers lors de la présentation que le Cadre Noir nous réservera à Bruxelles.

Texte écrit par Philippe Vermeulen pour le magazine belge HippoNews


 
 
Toutes les photographies sont la Propriété de l'Ecole Nationale d'Equitation / Alain LAURIOUX ©, elles ne peuvent être utilisées pour un usage professionnel sans l'accord de l'Ecole Nationale d'Equitation.

 
 
Le Cadre Noir de Saumur et l’Ecole Nationale d’Equitation: Le point de vue du cheval

  Comment suis-je devenu un cheval de l’Ecole Nationale d’Equitation?
Comme tous mes collègues de l’Ecole Nationale d’Equitation (ENE), je suis né quelque part en France. Toute l’année, quelques officiers de l’école parcourent le pays pour nous découvrir, mes amis et moi. Ils visitent les éleveurs, les foires et présentations de jeunes chevaux. Ils voient ainsi plusieurs centaines de jeunes chevaux pour en acheter une bonne trentaine par an. 

  Principalement des “selle français”.
Nous sommes principalement de race selle français mais aussi anglo-arabes ou arabes suivant les disciplines sportives que nous pratiquons. 
Lorsque nous arrivons à l’école, nous terminons notre croissance et nous sommes débourrés. Nous habitons par quartiers qui sont gérés individuellement. Vous pensez bien 400 chevaux, cela prend de la place. Et doucement, nous devenons des chevaux adultes et nous commencons alors à travailler un peu plus sérieusement. 
Chaque écuyer s’occupe de 5 à 6 chevaux d’âge et d’expérience différents : il y a le vieux routier qui participe aux carrousels depuis plusieurs années, il y a le cheval d’expérience qui est dans la force de l’âge; il y a un ou deux chevaux qui sont en formation et il y a les petits jeunes qui apprennent leur vie de futur cheval de sport et de spectacle.
Notre vie de cheval se divise ainsi en 3 parties : la formation, la période des concours et présentations équestres et enfin, la retraite. 
Plusieurs possibilités s’offrent à nous suivant nos capacités et notre modèle. Certains de mes amis deviennent chevaux de dressage, d’autres, plus sportifs, chevaux de jumping, de concours complet ou d’endurance; d’autres sont mis à l’attelage. Tous nous sommes des athlètes. Les plus costauds sont certainement nos collègues sauteurs. Ils pratiquent  la courbette, la croupade et la spectaculaire cabriole. Il leur en faut de l’énergie pour se détendre ainsi à fond.
Et puis il y a le cheval du patron. C’est lui le plus beau et il le sait. Il faut voir comme il frime lorsqu’il dirige le carrousel. Il est le seul à pouvoir marcher au pas à extension soutenue, une allure dans laquelle le pied antérieur se retient avant de se poser sur le sol. Très chic.

  Nous sommes soignés aux petits oignons. 
L’école dispose évidemment de toute l’infrastructure nécessaire pour notre confort et nos soins éventuels. Chez les maréchaux-ferrants, nous sommes 6 à recevoir nos nouveaux fers en même temps. C’est bruyant mais rapide.
Les deux vétérinaires, aidés par deux infirmiers et un soigneur, nous accueillent dans une clinique très bien équipée : appareil de radiographie, salle d’opération et plusieurs boxes de soins. D’ailleurs des copains extérieurs à l’école viennent aussi se faire soigner chez nous.

  Nous sommes des élèves mais aussi des professeurs.
Le but de l’école est de former des cadres supérieurs de l’équitation. C’est pour cela que nous-même, nous sommes des chevaux de haut niveau. Tout ce que nos maîtres nous apprennent, nous le transmettons aux élèves venus de France bien sûr mais aussi d’autres pays d’Europe, d’Asie, d’Australie ou des Amériques.
Nos élèves sont déjà eux-même d’excellents cavaliers et ils viennent chez nous pour se perfectionner et obtenir un diplôme d’enseignant très demandé. Voilà pourquoi nous sommes de si bon chevaux.

  L’Ecole Nationale d’Equitation.
L’ENE a été créée en 1972 autour du Cadre Noir, lui-même installé en 1824. Les écuyers du Cadre Noir, qui forment la base des professeurs de l’école, sont, depuis près de deux siècles, un corps de dresseurs et de formateurs privilégiant l’étude et l’enseignement de la Haute École. Ils s’entraînent et participent  à des compétitions de haut niveau. Ils assurent aussi la conservation de la tradition de l’équitation académique à la française.

  Le Cadre Noir.
Régulièrement des présentations sont organisées durant lesquelles nous sommes fiers de montrer au public tout ce que nous avons appris: basse école, Haute École et sauts en liberté. Le public adore et en redemande mais bon, on ne peut pas être partout à la fois et se faire désirer n’est pas désagréable. Vous voyez, nous sommes un peu cabotins. Les murmures de la foule et les applaudissements nous font plaisir après les années de travail quotidien.

  Une retraite calme et bien méritée.
Après avoir fait vibrer les foules durant cinq ans en moyenne, nous ralentissons nos activités. Nous sommes alors proposés à la vente et ce sont souvent des écuyers qui nous rachètent pour leur usage personnel ou familial. Nous partons aussi dans des centres d’hyppothérapie où notre bonne éducation fait merveille. Nous avons alors entre douze et vingt ans et nous pouvons encore rendre de bons services moins physiques qu’à l’école.

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Texte écrit par Philippe Vermeulen pour le magazine belge HippoNews

  Le Cadre Noir à Bruxelles.
Ils seront en représentation à Bruxelles en novembre 2013, ne manquez pas de venir les admirer.
Ils donneront le meilleur de nous-même pour vous offrir une soirée de rêve.


 
 
 
Conversation avec Monsieur le Colonel Loïc de la Porte du Theil
Ecuyer en Chef du Cadre Noir de Saumur

L’Ecole Nationale d’Equitation en quelques chiffres : 

300 hectares
200 personnes dont 43 enseignants, écuyers du Cadre noir
15 carrières olympiques
6 manèges dont 5 aux normes olympiques
4 grandes écuries - capacité d’accueil de 500 chevaux ( en moyenne 400 chevaux y sont présent)
50 km de pistes 
1 clinique vétérinaire
1 maréchalerie
1 amphithéâtre…

Le Cadre Noir c’est le respect de la Tradition équestre française, mais il pratique également une politique d’ouverture permettant l’adaptation à son époque.

Si on compare des écoles comme Vienne et le Cadre Noir, on pourrait qualifier Vienne de conservatoire alors que Saumur pratique une politique de continuité.  Les uns s’en tiennent à leur « bible », les autres ont glissé après la dernière page quelques feuillets blancs.

Fils d’un officier de haras national le Colonel de La Porte du Theil est écuyer en chef depuis 2 ans ½.  Il fut écuyer du Cadre Noir de 1976 à 1981 puis de 1991 à 1994 comme adjoint de l’Ecuyer en Chef. 

Responsable du cadre noir, l’écuyer en chef est traditionnellement appelé “Grand Dieu”.
Il se doit d’avoir brillé dans une des trois disciplines olympiques et d’avoir une culture équestre étendue.

Le harnachement de gala de l’écuyer en chef le distingue des autres écuyers : sous une selle amarante, un tapis doublement galonné d’or.  Les aciers du mors, ainsi que les rênes de filet sont dorés, la natte du cheval est amarante et or.

Il est le seul à pouvoir pratiquer le pas d’école, un pas à extension soutenue, parce qu’il est le seul a en connaître les dangers. 
Ce pas consiste, en s’opposant à l’accomplissement total du geste, à retarder le poser des antérieurs.  Pour magnifier le cheval va compenser soit latéraliser soit diagonaliser 

Il faut en effet savoir que le cheval n’a pas de clavicule et que cet exercice est excessivement difficile et très subtil. 

Le cheval n’est au départ pas fait pour porter.  Lorsqu’il se retrouve avec un cavalier sur le dos sa cage thoracique s’enfonce et il doit retrouver son équilibre.
C’est la raison des exercices,  pour rendre le cheval plus facile et agréable à monter ; plus le cheval sera fort, meilleur sera la collaboration. 
D’après le Colonel de La Porte du Theil c’est d’ailleurs dans les défauts qu’on apprend le mieux.  Chacun d’après lui doit inventer sa méthode mais surtout ne jamais perdre de vue qu’il faut avoir le bon goût de se remettre en question.
Il ajoute : le monde du cheval est un monde de frères ennemis parce qu’écorchés vifs avec une hypersensibilité très développée.
 

Quelques anecdotes

Lors de leur arrivée à Abu Dhabi en 1986, le chef de piste constate qu’il y avait un bloc de béton qui dépassait sur le bord de la piste.  Il a été demander aux responsables locaux de faire enlever ce bloc. 
On a donc commencé à creuser autour du bloc…  creuser, creuser…  pour finir par découvrir un support de pylône… 

En déplacement à Bruxelles en 1993, les écuyers avaient « emprunté » une reproduction grandeur nature de Marylin Monroe et l’avaient attaché entre les piliers.
Lors de la détente matinale arrive dans la tribune Jacques Dufilo qui se met à rire en voyant le tableau.  L’écuyer Ph. Carl le repère et lui lance alors un joyeux « Mes respects mon Commandant » en souvenir du rôle de Dufilo dans « Milady »

Texte écrit par Annick Goblet pour le magazine mensuel belge HippoNews


 
 
 

 
 
 

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