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La clôture idéale existe-t-elle ?
par Théo Koolen

Les vétérinaires de nos régions estiment qu’au moins un cheval sur trois a été blessé par des clôtures avant d’avoir atteint l’âge adulte. Heureusement, la plupart de ces accidents pourraient être évités ou sont dus à d’impardonnables négligences.

Qu’on se le dise une fois pour toutes : "La clôture à base de fils barbelés, surtout électrifiée, devrait être bannie des espaces réservés aux chevaux". Les blessures sont particulièrement profondes et du type "déchiqueté". (voir notre photo). Le vieux fil de fer rond et rouillé provoque des blessures quasiment aussi laides et difficiles à guérir.

Alors que faire ? Eliminer et remplacer ces instruments de torture par une clôture plus adaptée. L’idéal serait la haie à épines naturelles à grands picots, du genre aubépine. Mais les propriétaires des terres les ont arrachées à cause de leur entretien trop difficile. Si vous avez encore ce type de haie naturelle, gardez la précieusement comme enclos. Elle garantit l’ombre en été, et procure une réserve de nidification pour les oiseaux.

Si vous disposez de moyens financiers importants, je vous suggère la clôture en rondins d’épicéa, à double traverse (voir photo). Afin d’éviter que nos amis attaquent le bois, il faut doubler les boiseries, surtout le montant du dessus, par un fil ou ruban électrifié distant de quelques cm du rondin. De plus, ce type de clôture réclame un entretien régulier : peinture, bio-carbolin ou autre produit miracle qui protège le bois de la putréfaction. Une clôture semblable, faite de matière plastique recyclée, est depuis quelque temps sur le marché belge. Le seul inconvénient de ce type de clôtures est son prix relativement élevé.

On comprend dès lors que la plupart des propriétaires de chevaux se tournent vers des clôtures de type "électrifiées". Nous nous limiterons à quelques généralités car chaque problème connaît ses particularités. La légère clôture d’une jument gros-trait suitée de son poulain ne résistera pas à l’enthousiasme d’un étalon pur-sang. Une vérité absolue ne doit jamais échapper à notre esprit : "Ce n’est pas la solidité de la clôture qui retient nos chevaux mais la crainte de la décharge électrique !"

A partir de cette constatation, nous avons les adeptes des rubans minces (max. 2 cm) qui cassent facilement, ne blessent pas et laissent échapper nos copains en cas de panique. Ce ruban casse parfois sous l’action du frottement, en cas de tempête ou de chute de branches. Ce même type de ruban, nettement plus solide, existe aussi en 4 cm de large : il présente un bel aspect mais demande un piquet de soutien tous les 4 mètres minimum. Ce ruban est préféré par ceux qui estiment que le ruban lui-même doit faire obstacle au passage, c’est-à-dire offrir la résistance suffisante pour retenir un cheval ? (ou du moins décourager une fuite par son aspect plus solide). Ceux qui pensent plutôt que l’obstacle doit céder en cas de panique peuvent y introduire volontairement des point faibles destinés à casser en cas de forte sollicitation. Ce type de ruban peur provoquer accidentellement des coupures aux membres. Depuis deux ans, sont apparues sur le marché belge des cordelières électrifiées, d’une épaisseur de 8 à 12 mm de diamètre, solides et offrant peu de résistance au vent. Je n’ai pas expérimenté ce produit mais en cas d’incident, des brûlures du types "prise de longe" sont à craindre.

Quel que soit le type de clôture électrifiée que vous choisissez, il faut en vérifier souvent le bon fonctionnement car votre compagnon aura vite réalisé qu’elle ne "pique" plus, qu’il peut la toucher sans risque, et, - pourquoi pas ? - la franchir pour brouter la bonne herbe dans le pré du voisin ? D’avril à septembre, la végétation envahit rapidement les fils ou rubans et affaiblit sensiblement l’efficacité de l’ensemble. Un désherbage (en absence des chevaux) ou un fauchage périodique s’imposent.

Pour l’électrificateur, l’utilisateur n’a que l’embarras du choix. Du petit appareil sur batterie, sur secteur, sur panneau solaire ou sur générateur d’impulsion multifonctionnel, notre seul conseil porte sur la puissance de l’électrificateur qui devrait toujours être supérieure aux besoins (longueur totale de la clôture).
Un transformateur-redresseur qu’on trouve dans le commerce pour faire fonctionner des jouets et autres appareils (7 à 9 volts) peut transformer votre électrificateur sur batterie en appareil alimenté par secteur. Ne pas inverser la polarité.

Autre conseil : si votre cheval "tique" sur les piquets de clôture, fixez le ruban (fil) supérieur à l’extrémité supérieure du piquet, au lieu de laisser libres 10 à 15 cm, de sorte que votre cheval n’a pas de prise sans toucher le méchant ruban (voir photo).

Et si votre ami a compris qu’il n’y a pas de courant sur le piquet de clôture, qu’il le couche, enjambe ses rubans sans rien toucher et mange la future récolte de foin, alors écrivez-moi... avec vos conseils !

Extrait du n°260 de la revue HippoNews
 


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