De nombreuses études ont permis récemment de tirer un trait sur certaines idées reçues de la pratique équestre en matière de santé : problème de dos, problème de jambes arquées, de circulation, etc.  Ces études ont démontré que de telles lésions étaient due à une équitation trop intensive ou une mise en selle trop peu progressive des débutants (comme cela se pratiquait jadis en équitation militaire), car statistiquement, aucune différence notable n’apparaît dans l’apparition de ces lésions, entre cavaliers et non-cavaliers.

Mais attention, ce livre n’en recommande pas moins une équitation contôlée et prudente : il faut monter correctement si l’on veut éviter toute lésion.  La condition physique du cavalier joue ici un rôle prépondérant.  Certes, être cavalier ne demande pas la condition physique d’un tennisman, ni celle d’un marathonien.  Mais le cavalier n’en est pas moins un sportif qui s’ignore : il doit s’échauffer avant, s’assouplir après, etc.

Un autre aspect abordé par ce livre est l’équitation des femmes.  Ces dernières se posent de nombreuses questions, notamment lorsqu’elles connaissent les joies de la maternité...

S'échauffer est aussi utile au cavalier qu'au cheval !
Le cavalier trouve normal de ne pas faire partir son cheval au galop dès la sortie du box ou du pré. On laisse au cheval quelques minutes de détente s'il sort du box et l'on prend ensuite le temps de le brosser pour prendre contact. Puis viens l'échauffement musculaire en piste par des exercices simples et relaxants avant de le travail proprement dit ou, dans le cas d'une sortie à l'extérieur, la balade qui commence par 10 minutes de pas.

Nous évitons également de laisser notre cheval au repos après une période de travail intense.

Hors, nous n'agissons plus du tout ainsi quand il s'agit de nous !

On propose parfois au débutant adulte une heure de "tape-cul" (dans un manège à ne pas citer) et, la reprise "débutants" suivant immédiatement celle des "moyens", il n'y a ni échauffement du cavalier, ni prise de contact avec l'équidé qui doit le subir. Beaucoup gardent de cuisants souvenirs de leurs premières heures à cheval. Le plus curieux, c'est que certains en redemandent; masochistes sans doute ? Car il est courant pour le randonneur non propriétaire d'être six mois 8 h au bureau, de partir 10 jours pour une randonnée de 35 km par jour avec "allures" et ensuite de retourner au bureau en s'étonnant d'avoir des crampes dans les mollets en descendant les escaliers. Pourquoi préparer le cheval et pas le cavalier ?

Par exemple, sachez que l'équitation ne donne pas mal au dos, au contraire, les mouvements rythmiques effectués à cheval en assouplissent et en développent la musculature. Mais le danger apparaît quand la colonne vertébrale est tassée dans une position qui altère sa fonction, comme par exemple lorsqu'on est assis sur une chaise !

Pour en savoir plus, ou si vous n'êtes pas convaincus, consultez ce livre "en forme à cheval" éditions VIGOT.
Vous y trouverez, entre autres, différents exercices à faire avant la reprise et des programmes d'entraînement.