Force est de constater qu'Hollywood nous
livre bon nombre d'adaptations cinématographiques de nos vieilles
séries télé.
De, Lost in Space à The Avengers,
en passant par Zorro.
Mais, The Mask of Zorro a gardé
toute la beauté et le charme de la série dont il s'est inspiré.
Depuis la naissance de Zorro, sur les planches
de Disney, le cinéma nous a gavé de films sur le justicier
masqué.
Nous y avons vu Alain Delon, ou même
un Zorro homosexuel.
Ici, nous avons droit à un Zorro
d'origine hispanique.
Et pourquoi pas ?
Fallait-il encore y penser, pour garder
le panache espagnol de ce héros légendaire, il suffisait
de le faire interpréter par Antonio Banderas.
On y retrouve ici, de grands acteurs à
la mesure des rôles à jouer.
Deux époques pour deux Zorro différents,
mais semblables.
Anthony Hopkins incarne son rôle
à la perfection, semblant même voler la vedette à Banderas.
Les protagonistes évoluent dans
un décor des plus magnifiquement reproduit.
Des paysages grandioses raviveront vos
souvenirs d'enfance et vous replongerons dans vos jeux masqués.
La bande son est de moins bonne qualité,
elle s'éternise trop sur le côté latin de Zorro et
trop peu sur son panache.
On fini par être distrait par le
rythme des tangos et autres flamencos.
On y remarquera cependant la disparition du sergent Garcia, ce gentil personnage indispensable.
Malgré les quelques imperfections, Martin Campbell a su redonner vie au mythe de Zorro et Antonio
Banderas insuffle une nouvelle jeunesse
au personnage.
Le spectateur sera également subjugué
par la chorégraphie des scènes d'action.
En bref, un film pour toute la famille,
petits et grands.
The Mask of Zorro fera naître ou
renaître le justicier caché en vous.
Critique gracieusement fournie par CINEOURS