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La Légende de SEABISCUIT

Paru dans la presse belge : 3 hommes et un cheval sont entrés dans la légende

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PUR-SANG : La Légende de Seabiscuit
Un film à ne pas manquer

Une histoire vraie : 3 hommes et un cheval sont entrés dans la légende

En Amérique en 1938, la vedette n°1 des manchettes des journaux n'était pas le président Rooseveld, Hitler, Mussolini, le Pape Pie XI ou Clark Gable.
Le sujet de la plus grande partie des articles cette année là n'était même pas un être humain, c'était un cheval de course cagneux et jugé trop petit : Seabiscuit !

De 1936 à 1940, Seabiscuit connut une remarquable série de malchances et de complots avant de devenir l'un des champions les plus extraordinaires de l'histoire.
Doté d'une potentialité de vitesse étonnante, d'un extraordinaire pouvoir d'adaptation aux circonstances et d'une grande ténacité, il parcourus au galop plus de quatre-vingt mille kilomètres, remporta 33 victoires sur 89 départs, battit les meilleurs chevaux du pays, s'assura plus d'une douzaine de records et rapporta la somme (fabuleuse pour l'époque) de 437.730 dollars.

Le crash de 1929 a traumatisé les Etats-Unis, une nation jeune qui ne voyait aucune limite à sa prospérité.
Mais le mythe du rêve américain a la vie dure.
Dans son contexte historique, l'ascension surprise d'un cheval pourtant jugé d'avance perdant, mené par un jockey méprisé, cela face aux grandes fortunes et à leurs écuries parfaites, prend des allures de symbole : Le peuple prend Seabiscuit pour héros.

Ce film, drame sportif librement inspiré de faits vécus, raconte une histoire de succès et de renouveau où la crise des années 1930, une période très sombre, sert de toile de fond.
Ce film évoque de façon presque pittoresque la relance américaine après la Grande Dépression.
En parallèle, avec l'avènement de l'automobile et de la production industrielle à la chaîne nous y assistons à la fin du mythe des pionniers du Far West.

Le film en résumé :

Harles Howard, dont la fortune s'est envolée lors du crash de Wall Street, a rencontré sa deuxième femme, Marcela Zabala, au champ de courses.
Ensembles, ils décident d'acheter un cheval.
Ils suivent les conseils de Tom Smith, un entraîneur quasi autiste, cow-boy déchu et vivant dans le passé, mais formé au travail des chevaux par les indiens éleveurs de mustangs.
Leur choix se porte sur Seabiscuit, un étalon hargneux, aigri, sauvage et laissé pour compte.
Tom conseille aussi à Howard d'engager le jeune jockey Red Pollard, au passé malheureux qui arrondi ses fins de mois sur les rings de boxes, mais, en solitaire, cite Shakespeare.

Contre toute attente, la rencontre entre ces trois hommes meurtris et un cheval mal aimé va se transformer en petit miracle.
Ce trio insolite va métamorphoser le tocard en un fabuleux champion.
Des milliers d'américains vont suivre passionnément ses victoires : Seabiscuit devient l'une des plus fascinantes icônes de l'histoire américaine.
Il n'est pas seulement un cheval de légende, mais incarne, au cœur de la tourmente économique, la revanche de tous ceux qui ne devaient pas gagner.

Les chevaux du film :

Rusty Hendrickson (séquences équestres de Danse avec les Loups, etc.) a été chargé de trouver et de dresser les chevaux qui auraient à courir sur de nombreuses courses différentes.
La conclusion a été que le plus simple était pour la production d'acheter ses propres chevaux et de créer sa propre écurie de course.
Plus 50 chevaux ont été sélectionnés dans tout le pays. Pour leur sécurité, en effet, chaque groupe de chevaux dédié au tournage d'une course ne pouvait courir que pour quelques prises, et seulement un jour sur deux. Gary Ross commente : "Un cheval comme Seabiscuit, on en rencontre un par siècle… C'était un cheval d'un caractère et d'une intelligence stupéfiants, avec une personnalité très particulière. Il avait l'habitude de dormir pendant la plus grande partie de la journée, mais il était aussi très rusé et avait l'esprit de compétition. Il pouvait se montrer joueur ou paresseux.".
Plutôt que d'essayer de trouver un double de ce cheval si singulier, plusieurs chevaux pouvant chacun personnaliser un trait du caractère de Seabiscuit ont joué le rôle.
Physiquement Seabiscuit avait plutôt une allure banale, sans aucune marque blanche, cela a facilité la recherche de ces chevaux.

Réalisation et scénario: Gary Ross, d'après le livre de Laura Hillenbrand.
Photographie: John Schwartzman.
Montage: William Goldenberg. Musique: Randy Newman.
Avec : Tobey Maguire, Jeff Bridges, Chris Cooper, Elizabeth Banks, Gary Stevens, William H. Macy...
Durée : 140 minutes.

Site officiel : www.seabiscuitmovie.com

Texte d'Isabelle Dolphijn, extrait du n° de novembre 2003 du magazine Cheval Evasion


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