Mise en garde
: mardi 29 mai - Soirée Ethologie Equine au Chateau de La Hulpe : débat sur des problématiques à partir de cas pratiques concrets, de témoignages et de vidéos - inscription obligatoire ethologie(at)ffe.be - |
Brevet
d'éthologie en belgique
Chevaux et chuchotements (Les "nouveaux" maîtres)
Sur la présente page vous trouverez les articles suivants :
- Les 10 commandements de l'éducateur équestre
propos recuillis auprès de Kelly Marks
- Ethiologie du Cavalier... par Jonas et Othello
- Le malentendu par Alain Wimart
- Apprendre à “penser” cheval par le Dr.
Y. Bertrand - OBSERVER+ COMMUNIQUER+NEGOCIER =relation
- Nouveaux Maîtres - Savoir-faire ancestral ? par
Annick Goblet
- MONTY ROBERTS présenté par Patrick Byvoet
- comment un cavalier de rodéo rencontre la Reine d’Angleterre...
Les confidences de sa chargée de cours Kelly
Marks et de sa permière tournée en Belgique
- Pat Parelli
- INITIATION AU PARELLI NATURAL HORSEMANSHIP
par Article d'Annick Goblet et Deplhes Dubray
- extrême expérience
par Brigitte Latouche
- L'éthologie du cheval par Brigitte
Latouche
MONTY ROBERTS par Patrick Byvoet
Ou comment un cavalier de rodéo, venant de Salinas, en Californie,
rencontre la Reine d’Angleterre pour faire sensation dans le monde des chevaux...
Monty Roberts a commencé sa carrière il y a plus de cinquante ans. Son père était policier et entraîneur de chevaux en Californie. Dans sa jeunesse, il travailla comme cascadeur et comme doublure d’acteurs de cinéma. Notamment pour James Dean dans "East of Eden" ainsi que dans d’autres films. Il continua dans le domaine du rodéo et du dressage et décrocha plusieurs titres de champion. A présent, il entraîne principalement des chevaux de course et se spécialise dans le réentraînement de chevaux traumatisés.
Monty a développé une méthode de communication avec les chevaux en observant longuement les troupeaux de chevaux sauvages pendant sa jeunesse. En étudiant leur comportement en troupeau, il a déchiffré leur langage. Il appelle ce langage "Equus".
Il fallut de nombreuses années avant que Monty se fasse reconnaître et que sa méthode non conventionnelle d’entraînement de chevaux soit enfin appréciée.
A l’âge de 53 ans, il reçut une invitation de la reine d’Angleterre, curieuse de pouvoir observer sa méthode. Cet événement fut le tremplin qui le catapulta vers la notoriété dans le monde des chevaux.
Le livre : "L’homme qui sait parler aux chevaux", par Monty Roberts, est, non seulement l’histoire de sa vie, mais aussi l’histoire de deux espèces différentes qui ont appris à enjamber le gouffre de la communication qui les séparait. Sa façon de communiquer avec les chevaux est rendue fort simple et tout le monde peut apprendre ce langage.
Etant curieux et un peu sceptique, j’ai testé ce langage "Equus" et
je peux vous confirmer que sur des dizaines de chevaux avec lesquels j’ai eu
l’occasion de pratiquer cette forme de communication, tous m’ont donné
les résultats prévus.
Sans contrainte, ni douleur ni brutalité.
extrait de la revue 'HippoNews
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Billet d'humeur :
Nouveaux maîtres : le malentendu
par Alain Willemart
A la rédaction de l'HippoNews, les avis fusent de toutes parts au sujet d'un thème désormais très à la mode : les nouveaux maîtres. En l'espace de quelques années, leur venue parmi nous (le plus souvent, d'outre-Atlantique), a vu s'élever de nombreuses voix, tant de détracteurs que de fanatiques. Les uns ne tarissent pas d'éloges : "Ils révolutionnent le monde équestre..." ; les autres sont nettement moins séduits "Nouveaux ?! mais ils n'ont rien inventé !". Ce débat passionné ne cacherait-il pas quelque malentendu ?
Tout d'abord, les "nouveaux maîtres" ne se sont pas autoproclamés sous ce label. Il s'agit d'une appellation prononcée un jour, un peu par hasard, par une journaliste française. Ensuite, il convient d'observer que les "vivats" qui leur sont adressés émanent, pour la plupart, d'élèves enthousiastes, et les "Mouais, bof, rien de neuf là-dedans, pfff..." sortent le plus souvent de la bouche de maîtres traditionnels aux têtes coiffées de lauriers réputés inamovibles.
Aujourd'hui, il semble que ce soit le public qui trouve son compte dans l'enseignement des nouveaux maîtres, qui ne prétendent pas avoir inventé quoi que ce soi. Ils diffusent un savoir dont les "anciens maîtres" revendiquent la primeur. En d'autres termes, les nouveaux maîtres ont répondu à une demande à laquelle les anciens maîtres auraient pu répondre s'ils l'avaient seulement pressentie de la part de leurs élèves...
Le problème, c'est le savoir n'appartient à personne ; le diffuse qui veut. Or, quel cavalier débutant a-t-il déjà été accueilli dans un centre équestre traditionnel, fût-il de qualité, dans les termes suivants : "Bonjour monsieur, je vous présente Zébulon, ongulé herbivore qui, d'instinct, a peur des fauves et dont il convient que vous lui fassiez comprendre que vous êtes de son côté, un peu comme un autre herbivore bienveillant, mais en gardant toujours à l'esprit qu'il vous doit les mêmes égards qu'au chef de troupeau..." Par contre, bon nombre ont du entendre ceci : "Bonjour monsieur, vous prendrez Zébulon, c'est un cheval calme. Plus bas les mains s'il vous plaît. Plus fort avec la cravache : la peau de Zébulon, c'est du cuir ; essayez donc sur votre botte et vous comprendrez qu'il ne sent rien !..."
Il est navrant de constater que dans les deux cas, le débutant, même adulte, boira les paroles du maître comme s'il s'agissait de l'Evangile. Mais dans quel cas l'élève aura-t-il réellement appris quelque chose ? Loin de moi l'idée d'insinuer que le second moniteur n'a aucune notion d'éthologie, mais dans ce cas, pourquoi ne le partage-t-il pas ? De deux choses l'une, soit on enseigne un "mode d'emploi", c'est-à-dire une suite d'ordres retenus par coeur pour obtenir tel effet, soit on enseigne d'abord le mode de fonctionnement psychologique du cheval et ce sur quoi les ordres sont fondés avant d'apprendre à utiliser les aides.
On pourrait épiloguer longuement sur le caractère opportun ou superflu d'un enseignement "éthologique" à un cavalier débutant, mais on ne peut nier, ni la nouveauté d'une telle démarche par rapport à certaines méthodes d'enseignement éculées, ni la maîtrise nécessaire pour enseigner ces méthodes d'approche naturelle.
Si les termes "nouveaux maîtres" dérangent malgré tout, on pourrait toujours les remplacer par "nouvelle école", quoi ? Mais non : car qui dit nouvelle école dit forcément nouveaux maîtres...
extrait du n° 276 de la revue HippoNews
Apprendre à “penser” cheval
par le Dr. Y. Bertrand
OBSERVER - COMMUNIQUER - NEGOCIER, pour une relation naturelle
L’observation patiente et quotidienne du cheval nous apprend son comportement naturel et les mille et un moyens qu’il a trouvés pour vivre paisiblement dans l’environnement, à l’intérieur d’un troupeau et aussi avec l’homme. Cette observation nous amène aussi “à penser et à réagir comme réagit et pense le cheval et lutter contre la tendance à doter l’animal de caractéristiques humaines. L’homme doit inverser le processus et, lorsqu’il dirige des chevaux, se mettre dans leur peau” (1).
Le cheval est un animal grégaire. Une vie sociale en compagnie d’autres chevaux ou animaux est donc importante pour son équilibre, comme si ce lien social avec d’autres lui était protecteur. Ce caractère est à prendre en compte dans notre relation avec lui.
L’inconnu représente, a priori, un danger pour le cheval, ce qui va
amener une défense de sa part. Le cheval a, en effet, un statut de proie.
A un danger, son réflexe sera donc la défense, notamment par la
fuite.
En effet, par cette réaction de fuite, sa sensation de peur se trouvera
diminuée.
Plus particulièrement du fait de son statut de proie ; l’homme est alors
perçu par le cheval comme un prédateur et tout geste ou intention
de geste brusque, agressif de l’homme est perçu comme un acte de prédation.
"Tout mouvement trop rapide ou contraignant peut réveiller son instinct
de fuite et engendrer une réaction de panique" (2).
Monty Roberts répète aussi "qu’à la moindre occasion un
cheval peut avoir envie de vous dire : je ne veux pas rester à côté
de toi, je me sens en danger ; je veux m’éloigner de toi et prendre la
fuite.
Un animal fuyard se préoccupe avant tout de sa survie et la peur est
sa grande sauvegarde" (3).
Dans ce rapport proie-prédateur, la nécessaire relation de confiance
entre le cheval et le cavalier pour un confort réciproque trouve donc
toute sa pertinence.
"Comment cesser d’être un prédateur à ses yeux, un sujet
de peur, pour passer de son côté" (3), voilà la meilleure
manière d’avoir une relation naturelle avec le cheval.
Les chevaux jouent entre eux. Aussi, lors de son éducation, il est important
que le cheval s’amuse.
Pat Parelli développe dans son livre les 7 jeux avec l’idée de
base de jouer avec le cheval plutôt que de demander des obéissances
absolues (4).
Le reculer, le pas de côté, le cercle, seller, sentir des objets,
les mouvements de longe sur l’encolure ... sont autant de jeux d’apprentissage.
"Le jeu fait partie de la vie du cheval et il convient de l’y encourager"
(2).
Ainsi donc, nier la nature du cheval et imposer sa volonté par la force, c’est aller au devant de difficultés dans la relation avec lui. Pat Parelli intègre ces lois de la nature pour connaître la façon de penser et de réagir du cheval (4). Prendre le point de vue du cheval, "être" dans la pensée du cheval, c’est le secret pour une relation très étroite avec lui. C’est respecter la nature du cheval.
Impossibilité de ne pas communiquer
Tout comportement du cheval a valeur de message.
En effet, dans son comportement naturel, le cheval émet beaucoup de signaux
qui sont importants à capter, à observer. Des signaux tels que
l’orientation des oreilles, le regard, les expressions faciales, la posture
des membres, la présentation de la croupe, l’emplacement de l’encolure,
les vocalisations ... sont des messages qui font le langage corporel du cheval.
Ainsi par exemple, les oreilles et les yeux peuvent témoigner de l’humeur
du cheval.
Donc, par ces signaux indicatifs, le cheval communique et entre en relation.
Il établit un lien avec ses congénères, avec l’homme. Par
ces signaux, il exprime aussi la nature de ses relations. Ainsi, par exemple,
les gestes de toilettage mutuel en grignotant la crinière sont caractéristiques
de relations d’amitié alors que lever un membre postérieur est
caractéristique d’un avertissement, d’une impatience, d’une menace.
Le relèvement brusque de l’encolure, l’orientation latérale des
oreilles raidies, le mouvement immédiat en avant sont caractéristiques
d’inquiétude, de peur.
Voilà pourquoi, Henry Blake a essayé "de découvrir le
sens des signes, des bruits et signaux divers dont nous voyons les chevaux se
servir entre eux pour se communiquer leurs intentions et leurs désirs"
(1).
Pour l’homme également, gestes, postures, intonations de voix... sont
des messages qui ont signification pour le cheval et qui le mettent en relation
de confiance ou de peur avec celui-ci. C’est le contexte de ces messages qui
donnent signification au cheval.
Plus précisément et dans le même sens, Ray Hunt exprime:
"He knows that you know and you know he knows" (5).
Par conséquent, toute situation, même intentionnelle, soit entre chevaux, soit entre le cheval et l’homme est une situation de communication qui engendre des comportements. L’homme a trop tendance à négliger les langages qui n’utilisent pas la parole et "le moindre mouvement d’un cheval a sa raison d’être. Tout a une signification et doit être pris en considération" (3).
Plus ou moins de la même chose
Lorsqu’une communication avec le cheval se révèle inefficace,
la tendance naturelle du cavalier est très souvent d’augmenter l’intensité
de sa demande. Cette réaction du "plus de la même chose" ne donne,
en général, aucun résultat, fige la relation avec le cheval
dans un cercle vicieux, crée l’escalade qui aboutit à l’énervement
du cavalier et du cheval.
Ray Hunt, quant à lui, développe une stratégie du "moins
de la même chose".
Par exemple : au lieu de s’acharner à garder immobilisé un cheval
à l’arrêt en tirant de plus en plus sur les rênes ou en ayant
non seulement des agressions mais des intentions agressives, Ray Hunt décourage
le cheval de ce comportement par de petits cercles et laisse le cheval trouver
lui-même la position confortable d’arrêt immobile: "Let your
idea become the horse’s idea" (5). Ne pas se battre avec son cheval mais
le laisser trouver tout seul. "Le cheval ne doit, en aucun cas, sentir qu’il
est obligé de céder. Il doit avoir l’impression de décider.
C’est la condition sine qua non du succès de l’opération qui nous
garantira la coopération totale de notre partenaire équin"
(2).
Le confort réciproque
Se réconcilier avec soi-même, se détendre mentalement avant
d’aborder son cheval permet d’éviter un grand nombre d’erreurs. Si vous
êtes nerveux, le cheval sera nerveux. Si vous êtes calme, il sera
également tranquille. Le cheval "devient le reflet de nos émotions
et de nos sentiments" (1). Et Ray Hunt d’ajouter "you’re not working
on the horse, you’re working on yourself" (5). Le cheval est bien si son
cavalier est bien. Il sent que nous contrôlons nos émotions. Pat
Parelli insiste donc sur la nécessité de se contrôler d’abord
avant de contrôler le cheval (4).
Conclusions
Les différents auteurs cités m’interpellent par les enseignements
qu’ils donnent pour l’éducation du cheval.
Je fais deux constations:
- En me servant de ces enseignements avec mes chevaux, je retire confort, respect
et créativité.
- Dans ces enseignements , je constate aussi des messages qui devraient trouver
écho dans l’éducation des enfants. En effet, des méthodes
éducatives réduisent encore la personnalité d’enfants par
leur agressivité, au lieu de laisser éclore la spontanéité,
la créativité dans une relation naturelle et de mise en confiance.
Ces auteurs apportent donc un autre sens à l’équitation: la relation
naturelle et la confiance mutuelle entre l’homme et le cheval. Ils nous font
rejeter les termes de soumission, domination, obéissance, contrainte
dans l’exigence de discipline et de performance.
C’est l’observation du cheval, et donc sa connaissance, qui ont permis à
ces auteurs d’arriver à négocier avec lui de façon naturelle
et paritaire.
Par rapport aux méthodes conventionnelles d’éducation du cheval,
cette approche nouvelle, éthologique, génère moins de résistances
et de conflits entre le cheval et le cavalier.
Quelles leçons de vie !
Conseils bibliographiques
(1) Blake Henry, Je parle aux chevaux...ils me répondent, Zulma,
1997
(2) Gentili Bino, Franchini Maria, La méthode Gentili, Zulma,
1997
(3) Roberts Monty, L’homme qui sait parler aux chevaux, Albin Michel,
1997
(4) Parelli Pat, Natural Horse-Man-Ship, Western Horseman Book, 1993
(5) Ray Hunt, Think harmony with horses, Milly Hunt, 1987
Nouveaux Maîtres - Savoir-faire
ancestral ?
Article d'Annick Goblet
J’avais beaucoup lu sur le sujet, et l’avais trouvé intéressant. Mais, n’ayant jusqu’alors pas eu l’occasion de vérifier toutes ces théories...
Nous avions acheté Cobra, Pur-sang arabe, alors qu’il n’avait que 8 mois. Jusqu’à l’âge de 3 ans et demi, il n’avait posé aucun problème insurmontable. C’était un poulain affectueux, intelligent, facile et qui de surcroît, n’avait peur de rien. Nous le baladions régulièrement dans les campagnes autour de chez nous, et, notre prairie étant mitoyenne avec une pépinière, il s’était habitué aux choses qui font habituellement peur aux chevaux (plastiques “ volants”, tracteurs, etc.) . Nous avons même commencé, lorsqu’il a eu 3 ans, à le débourrer. Ma fille - alors “poids plume “âgée de 14 ans - le montait régulièrement quelques minutes sans aucune difficulté.
Un peu avant ses 4 ans il a commencé à nous impressionner par un comportement un peu plus agressif d’étalon dominant.
Nous nous sommes alors tournées vers une aide extérieure, mais tout d’abord sans succès ; le cheval était devenu parfait monté, mais un véritable “fou furieux” à pied.
C’était un quitte ou double et par la même occasion notre dernière tentative pour tenter de rendre cet étalon “dispo” (autrement dit bien dans sa tête). Nous n’avions plus qu’une seule solution : réussir!
On m’avait chaudement recommandé un certain Steve qui pratique un “melting-pot” de différentes méthodes ; nous avons donc décidé de mettre l’avenir de Cobra entre ses mains.
Pour gagner le respect du cheval, Steve l’a tout d’abord mis au galop en piste, à la longe, jusqu’à ce qu’il daigne céder, c’est-à-dire jusqu’à ce qu’il adopte une attitude soumise... Au bout de ± 1 heure, il a commencé à montrer le premier signe de reddition : “Bitting and licking” autrement dit ce que nous appelons lécher le mors, à part que dans ce cas-ci, il n’y avait pas de mors, seulement un licol Parelli. Il a ensuite commencé à regarder dans la direction de Steve, puis, petit à petit, son regard a changé.
Steve l’a alors fait venir à lui ; il s’est arrêté face à lui, tête baissée. Il a fallu une heure et 1/2 pour en arriver là ! Dans la majorité des cas, il faut le tiers ou, au pire, la moitié de ce temps... Le pur-sang arabe est décidément très endurant!
Ont alors commencé toute une série de manipulations faisant partie - entre autres - des 7 jeux de Pat Parelli.
Steve l’a caressé partout (sauf région des parties génitales) avec le “carott stick” sorte de petit fouet assez raide. Avec la corde, il a reproduit le mouvement de queue d’un autre cheval, partout sur son dos, son encolure, ses fesses - comme quand 2 chevaux se tiennent tête-bêche et se chassent mutuellement les mouches. Il lui a fait passer la corde autour de l’encolure en se tenant face à lui d’un grand mouvement de la main (plusieurs tours de cordes). Puis d’un mouvement inverse il la lui a enlevée. Tout ceci sans que le cheval ne bouge d’un pouce.
Il l’a aussi fait reculer en agitant la corde de plus en plus fort jusqu’à ce qu’il amorce le mouvement. Dès qu’il bougeait il laissait retomber la corde.
Cobra n’avait pas l’air de trouver toutes ses nouveautés désagréables. Surtout qu’après chaque manipulation “réussie” il se faisait abondamment caresser. (J’ai appris qu’on ne pouvait pas tapoter de la main mais qu’il fallait toujours caresser).
Le lendemain nous recommencions à le brosser alors que cela faisait des semaines que nous n’osions plus le manipuler.
Par la suite, chaque jour on répétait inlassablement les mêmes exercices. Il ne lui fallait bien sûr plus que quelques minutes avant de céder. Il progressait très rapidement. Parfois, quand il comprenait bien tout ce qu’on lui avait appris, on ajoutait un nouvel exercice.
Un jour, il s’est cabré à deux reprises.
La deuxième fois, Steve lui a volontairement laissé prendre le
pied dans la corde et il l’a ensuite mis à terre...
Quelques jours plus tard, il a recommencé et il s’est non seulement retrouvé par terre, mais cette fois, avant qu’il ait eu le temps de réaliser, il était complètement saucissonné..... Il fulminait ! J’avais vraiment l’impression que de la vapeur lui sortait même des oreilles, comme dans les dessins animés. Petit à petit il s’est décontracté et quand il a été tout-a-fait calme, Steve s’est approché et l’a longuement caressé ; il l’a ensuite tout doucement libéré. Il est resté couché encore quelques secondes, s’est relevé et est venu tête basse devant Steve.
Il y a une polémique entre les nouveaux maîtres : certains d’entre eux prônent cette façon d’agir, d’autres comme Monty Roberts ou encore Pat Parelli sont tout-à-fait contre.
Dans le cas de Cobra, c’était une bonne chose; il ne s’est plus jamais cabré depuis.
Au bout d’un mois et demi, ma fille a pu commencer à le travailler, et surtout, elle a pu le monter à nouveau.
Pour le seller, le cheval restait libre au milieu de la piste. Après lui avoir présenté le sous-selle, on le lui mettait sur le dos. S’il bougeait, on enlevait le sous-selle et on mettait le cheval sur quelques cercles au galop, à la longe, jusqu’à ce qu’il cède. Ensuite, on recommençait l’opération jusqu’à ce qu’il accepte de se laisser complètement seller sans bouger. A chaque fois qu’il bougeait, on recommençait tout à zéro.
Pour se mettre en selle - idem : tant qu’il ne restait pas immobile, on le mettait sur le cercle. Quand je pense que juste avant que je ne le récupère il fallait être deux pour le tenir pendant qu’on se hissait dessus le plus vite possible...
Ce qui me frappe le plus dans cette manière de travailler, c’est l’absence de paroles. Jamais un son ne sort de la bouche de Steve, si ce n’est quelques rares claquements de langue pour encourager le cheval. Il reste toujours, en toutes circonstances, d’un calme olympien. Tout est dans l’attitude et dans les gestes.
Au bout de deux mois, nous avons pu le ramener à la maison. Nous avons aménagé une piste (18 à 20 m de diamètre) pour pouvoir continuer à le travailler de cette manière qui lui convient tellement bien. Ma fille et Cobra partent maintenant régulièrement en promenade. Je ne suis plus simplement intéressée, je suis devenue tout à fait convaincue des nombreux bienfaits qu’apportent les méthodes des nouveaux maîtres. Méthodes en fin de compte pas si nouvelles puisqu’elles sont essentiellement basées sur l’observation des troupeaux et des comportements des chevaux entre eux.
Je ne déplore qu’une seule chose, c’est que l’on ait “récupéré”
ces méthodes pour en faire des gros sous. Il reste, heureusement,
quelques passionnés qui n’hésitent pas à partager leur
savoir simplement par amour des chevaux.
extrait du n° d'HippoNews de décembre 98
INITIATION AU PARELLI NATURAL HORSEMANSHIP
Article d'Annick Goblet et Deplhes Dubray
Amour - Communication - Respect
ou comment apprendre aux gens à apprendre aux chevaux
Le grand événement de ce début d'année fut - sans conteste - le retour de Pat Parelli dans notre pays pour une journée d'initiation ou "SAVVY DAY".
Notre but, en nous rendant sur place, était bien de nous rendre compte par nous-mêmes de ce que ces journées pouvaient apporter au lieu de prêter attention aux nombreuses critiques - tant négatives que positives - qui circulent. Ces critiques font d'ailleurs furieusement penser à celles soulevées par le Club Méditerranée à ses débuts : la plupart de ses détracteurs ne l'avaient jamais testé eux-mêmes !
Il est en tous cas certain que Pat Parelli ne laisse pas indifférent. Et s'il est le "nouveau maître" le plus connu en Europe, c'est peut-être bien parce qu'il est à peu près le seul à daigner venir nous honorer de sa présence.
Oui, c'est un vrai show ; ça tourne rond, c'est captivant, passionnant, on rit aux larmes, on est ému, c'est vivant, motivant, bref : l'efficacité et le professionnalisme à l'américaine.
Le problème de base de la relation homme cheval est que le cheval perçoit l'homme comme prédateur. Comme toute proie potentielle, il est programmé pour échapper, d'une façon ou d'une autre, à tout danger.
La méthode Parelli est basée sur la psychologie et l'étude du comportement équin. Les trois clefs en sont l'amour, le langage, et le respect. Ce qui nous manque parfois pour avoir une relation harmonieuse avec notre cheval, ce sont le langage et le respect. Pat Parelli nous apprend le langage du cheval et comment l'utiliser pour devenir le leader et le professeur de notre cheval, le but étant d'obtenir un cheval plus calme, plus courageux, plus intelligent et plus athlétique.
Nous avons, entre autres, beaucoup apprécié sa comparaison entre
l'ordinateur et le cheval :
- "Ils ne font pas ce que vous voulez ; ils font exactement ce que vous
avez demandé !"
Combien d'entre nous ne blâment-ils pas le cheval parce qu'il n'a pas compris ce qu'on lui demandait, alors que c'est notre manière de communiquer avec lui que nous devrions remettre en question ?
Le travail à pied, la base même de toute la méthode, est le moyen d'obtenir les plus grands changements dans la psychologie du cheval en établissant un mode de communication et de respect. Ce travail est composé de 7 jeux, basés sur la logique d'une proie et l'équilibre entre amitié et dominance.
Il s'effectue avec un simple licol et une corde ou mieux encore, en liberté
:
- "On peut aboutir naturellement à une relation harmonieuse avec le cheval
à travers la communication, la compréhension et la psychologie,
au lieu d'avoir recours aux moyens mécaniques".
Sa méthode est une méthode absolument non violente :
- "Rien n'est plus pitoyable que de voir quelqu'un frapper un cheval : là
où finit la connaissance, commence la violence".
Et son but est justement de nous apporter cette connaissance. Il se base plutôt sur la persistance de l'action et les quatre phases de fermeté. Votre succès dépend du fait que le cheval doit impérativement savoir que jamais vous ne l'abandonnerez.
Quelle journée formidable. Débutée à 9h30, terminée vers 17h, et ponctuée par trois breaks pendant lesquels nous pouvions aller discuter avec Pat en personne, son épouse Linda et tous les étudiants et collaborateurs. Ils sont chaleureux comme savent l'être les Américains. Comme Annick remerciait Linda pour la jolie histoire qu'elle lui avait racontée, elle l'a attrapée et serrée dans ses bras, à sa grande stupéfaction !
La seule chose que nous déplorons - et cela n'engage que nous - est le prix exorbitant du matériel vendu. Par exemple : 1.190 BEF pour un licol en corde (5 m de corde et quelques noeuds - très compliqués, on vous l'accorde). D'autres que nous trouvent néanmoins que ce prix est justifié par l'excellente qualité de ce matériel...
Le prix de l'entrée, par contre, nous l'avons tous trouvé en
rapport avec la qualité de cette journée.
L’extrême expérience
Ou comment "parler" cheval au point que les
chevaux n’en reviennent pas eux-mêmes !
par Brigitte Latouche
C’est ce qui m’est arrivé lorsque j’ai rencontré
pour la première fois Pat Parelli et "travaillé" mon Appaloosa,
Yankee, avec lui.
Je savais que je pouvais comprendre mon cheval et lui
accorder toute ma confiance, mais à ce point-là, c’est vraiment
fabuleux !
En effet, il existe l’approche du cheval et son éducation
dans le respect, telle que nous la concevons en Western Riding, mais il y a
encore plus...
plus naturel et c’est la PNH : "Parelli Natural Horsemanship"
Cette méthode, basée sur l’application des jeux que pratiquent les chevaux au pré, est vraiment efficace et structurée. Je peux en parler en connaissance de cause pour l’avoir expérimentée au cours de stages organisés en Belgique, ainsi qu’au centre PNH France, à la Beaume, en compagnie d’une jument que je ne connaissais pas.
Eh bien, croyez-moi ou non, à la fin de la semaine de stage, la jument me connaissait aussi bien que moi je la "lisais" et nous formions un couple complice car nous nous comprenions grâce à notre "body language", sans un mot... juste une attitude... un regard... C’est aussi et surtout une remise en question du comportement de "prédateur" de l’homme qui doit se transformer en "leader" de troupeau, bref en "Alpha" équin.
J’ai également rencontré à la Beaume Sylvia Furrer, instructeur P.N.H., d’autres élèves PNH, ainsi que des gens sympa, orientés vers la compréhension plutôt que la soumission du cheval.
A la fin du stage, Sylvia, qui avait observé notre comportement, notre attitude et nos techniques de jeux avec nos chevaux respectifs, notre façon d’aborder et monter nos chevaux respectifs, ainsi que notre façon d’accéder au "Level 1" (la méthode compte 10 "Levels" : Pat Parelli se considère au "Level 7", après réussite de tests appropriés. Il n’existe en Europe qu’un seul "Level 4", et en Belgique, à ce jour, on peut compter 3 "Levels 1" dont j’ai la fierté de faire partie.
Ces personnes, ayant accédé aux différents "Levels" (niveau d’instruction) reconnus par "PNH office USA" sont seules habilitées et à votre disposition pour de plus amples renseignements (organisation de stages, démonstrations, contacts USA, matériel...) sur la méthode "PNH" à laquelle n’importe qui peut accéder : plusieurs routes s’offrent à vous. Tout dépend du niveau de compétence que vous voulez acquérir et de la vitesse à laquelle vous voulez y arriver.
Ce que vous apprendrez à travers la "PNH" ce ne sont pas les bases habituelles, ce sont des concepts parmi les plus avancés en psychologie équine et en comportement, et des techniques parmi les plus avancées concernant le travail des chevaux, aussi bien au sol que sur leur dos.
PNH vous apprend à acquérir un savoir intime dans les quatre domaines essentiels qui permettent de devenir un "Homme de cheval" : le travail à la longe, le travail en liberté, l’équitation "Freestyle" (en liberté) et en finesse.
Depuis le simple apprentissage permettant d’être plus en sécurité et d’avoir plus de plaisir avec les chevaux, jusqu’à l’accomplissement d’ambitions professionnelles et compétitives, les programmes de PNH ne ressemblent à rien d’autres, où que ce soit dans le monde.
Plusieurs stages (initiation et perfectionnement) seront
organisés en Belgique.
Pour de plus amples renseignements : contactez :
PNH Belgium
• Brigitte Latouche - Ferme de la Palouse - 081/40.13.81
• Patricia Pietquin - 04/380.38.97 - gsm. : 075/34.70.80
• Yves Bertrand - 010/84.02.73
PNH France
• Silvia Furrer - Château de la Beaume 43370 - 0033(0)471.03.14.67
extrait de l'HippoNews n° 265
L'éthologie du cheval, ou comment apprendre à
mieux comprendre son compagnon équin !
par Brigitte Latouche
Quelques mots sur l'éthologie...
L'éthologie, qui est l'étude scientifique du comportement animal
dans son milieu naturel, fournit des éléments de compréhension
du cheval très utiles pour son éducation et son débourrage,
ainsi que pour l'entretien de meilleures relations avec lui. En effet,
pour établir une communication avec le cheval, il est nécessaire
de comprendre son langage et sa nature profonde. Le cheval utilise un
langage plutôt gestuel, l'usage des sons est assez restreint, et l'odorat,
difficilement interprétable pour les humains. Ainsi, le langage
des oreilles est le plus connu des amoureux du cheval. Par le langage
des membres, le cheval exprime aussi son humeur ainsi que par l'expression des
yeux. Comme on peut s'en apercevoir, lorsque l'on prend le temps d'observer
le cheval dans son environnement habituel, toutes les postures de ce dernier
sont significatives, mais elles doivent être interprétées
en fonction du contexte. C'est là que réside, entre autres,
la difficulté de compréhension entre l'être humain et le
cheval.
Le comportement du cheval en groupe est, lui aussi, codifié. Le cheval est un animal grégaire, c'est-à-dire qu'il vit en troupeau, mais non proximiste (ils ne se tiennent pas à proximité les uns des autres comme les moutons, mais gardent, sauf exception, une distance minimum de plusieurs mètres entre eux). Ce type d'organisation garantit une certaine sécurité. L'organisation est hiérarchique avec des relations dominant-dominé, dont la hiérarchie peut s'établir pacifiquement ou par des manifestations agressives de la part du dominant. Ce compagnonnage sélectif crée un proxémisme propre au couple et qui ne détruit pas la règle pour autant (il aime aussi être avec un ami, par exemple en se mettant tête-bêche pour se gratter mutuellement). La notion de distances personnelles est alors abolie entre les partenaires, les "bulles'' s'interpénètrent, se confondent. Par contre, il n'est pas question qu'un intrus s'y aventure. La plupart du temps, lorsque les chevaux disposent d'espaces suffisants, chaque individu évite de pénétrer par inadvertance dans la bulle d'un autre, excepté en cas d'agression volontaire. Cela évite aux membres d'un groupe de s'épuiser dans d'inutiles conflits. Par exemple, lorsqu'on entre dans le box d'un cheval, on franchit successivement la distance personnelle, la distance critique et la distance d'attaque (celle où, même dominé et vaincu d'avance, tout animal sauvage acculé fonce sur l'intrus ou l'agresseur). Habitué à l'homme dès sa naissance, et si celui-ci s'y prend bien, le cheval peut l'adopter comme compagnon, voire comme compagnon préférentiel, donc accepter sa proximité et même la souhaiter. C'est pourquoi l'homme peut "dominer" le cheval sans faire usage de sa force, qui du reste n'est pas comparable !
C'est donc en s'inspirant de ces observations que certains ''chuchoteurs" ont mis au point des méthodes de communication avec les chevaux, grâce auxquelles n'importe quel être humain sensé va pouvoir se faire mieux comprendre par son compagnon, le cheval et ainsi devenir un réel partenaire.
Ces différentes approches du cheval (Tom Dorrance, Monty Roberts, Parelli...) se rejoignent pour prendre la même direction : comprendre et approcher le cheval en se comportant comme un cheval ! Et la constatation majeure est que cela fonctionne lorsque l'humain possède les bonnes attitudes et les utilise au bon moment, au bon endroit, en sachant pourquoi et comment !
En ayant expérimenté ces méthodes au travers diverses lectures provenant essentiellement des Etats-Unis, et constatant leur efficacité auprès des chevaux, c'est tout naturellement que je me suis intéressée au "natural horsemanship" de Pat Parelli et de sa grande équipe, qui m'a donné la possibilité de structurer mon approche du cheval, qui était déjà mienne depuis de nombreuses années, et de comprendre et faire comprendre les bons comportements à adopter face à un partenaire équin. En quelques mots, l'utilisation de la méthode Parelli au travers des connaissances qui m'ont été transmises par Sylvia Furrer, instructeur de la méthode en France, me permet d'apporter beaucoup de réponses aux questions que je me posais et de les transmettre à des personnes désireuses de mieux comprendre les chevaux. De nombreuses lectures et intérêts pour des stages, colloques me permettent toujours actuellement d'élargir mes connaissances et de les faire découvrir autour de moi.
Quelques précisions sur la méthode Parelli...
Cette méthode de communication avec les chevaux permet à l'homme
de comprendre le fonctionnement de l'animal de proie qu'est le cheval et ainsi
de mieux agir et réagir en conséquence. Elle est basée
sur des jeux. Le jeu est une activité propre aux animaux doués
du plus haut degré d'intelligence, tels les mammifères marins
et terrestres. Il n'est que d'observer le poulain en liberté pour
constater qu'il passe une bonne partie de sa journée à jouer,
le cheval adulte jouant environ une heure par jour, par petites séquences
ou en continu, collectivement ou par paire. L'activité ludique
permet au jeune animal d'apprendre, dans le cadre dédramatisé
du jeu, à affronter des situations conflictuelles qu'il rencontrera à
l'âge adulte. Cette activité est considérée
par les éthologues comme une marque d'intelligence supérieure,
car le "faire comme", le ''faire comme si'' et le "faire semblant de", impliquent
l'aptitude à observer, imiter, feindre, imaginer et créer des
situations fictives, provoquer, devancer, parer les réactions des partenaires.
Le jeu répond à de multiples besoins : relationnel, développement
physique et mental, apprentissage social et autres, détente psychique
et physique. Ces besoins sont malheureusement bien négligés
dans le cadre de la domestication, où le jeu est encore plus indispensable
compte tenu des contraintes du travail, du confinement, de l'isolement et de
l'immobilité imposés au cheval une grande partie de la journée.
C'est pourquoi il est très important de restaurer cette communication
par le jeu et de s'amuser en apprenant ! En effet, au travers des jeux
mis au point par Pat Parelli suite à l'observation des jeux pratiqués
par les chevaux en troupeau, on peut apprendre à communiquer naturellement
avec son cheval au moyen d'un langage corporel, et établir ainsi la relation
"dominant-dominé", par le respect et la gentillesse. Dans ces jeux,
qui sont au nombre de sept, l'humain va pouvoir expliquer au cheval qu'il n'est
pas un prédateur, mais un leader de troupeau en qui il doit avoir confiance.
Cette confiance doit être méritée au travers du respect
du cheval par l'humain et vice versa. Lorsque l'humain s'est fait percevoir
comme un partenaire dominant, plutôt que comme un prédateur, le
cheval donnera tout ce qu'il donnerait au chef de troupeau et cela naturellement,
sans contrariété.
Conclusion : Il ne faut pas oublier que les chevaux sont très subtils et comprennent très vite où se trouve leur confort. Agissez donc conséquemment et rendez confortable ce que vous voulez qu'ils fassent et inconfortable (sans agressivité, ni emportement) ce que vous n'avez pas envie qu'ils fassent. Votre idée devrait devenir la leur ! Un dernier petit conseil, mettez-vous à leur place et pensez cheval ! Beaucoup de conflits trouveront la solution...
extrait du n°276 de la revue HippoNews
Sources : Parelli Natural Horsemanship et Psychologie et comportement
du cheval de D. Gossin
Une revue Pat Parelli
Pour les “accros” de Pat Parelli et de sa méthode “Parelli
Natural Horsemanship”, il existe un magazine édité en anglais
: “The international Journal of Parelli Natural Horsemanship”.Souscription internationale
: US$ 45, (4 numéros/an).
Adressez-vous directement à :
PNH Office, USA - PO Box 3729 - pagosa Springs - CO 81147 USA
- tel 001/970.731.9400 - fax 001/970.731.9722
Site officiel : Pat Parelli