Mission des Commissaires Verts
par Marc Monjoie
Les différentes missions que l’on pourrait confier aux commissaires
verts :
(réunion)
1. Faire l’inventaire pour sa région :
1.1. Des autorité locales susceptibles d’apporter des solutions
: Bourgmestre, Commissaire-voyer, Responsable Division Nature et Forêt
(DNF), Commissaire d’Arrondissement...
1.2. Des comités locaux ayant pour objet la sauvegarde des chemins
et susceptibles de nous soutenir (surtout s’ils ont déjà eux-mêmes
entamé une action de défense) : manèges, marcheurs, cyclistes,
syndicat d’initiative, concepteurs d’itinéraires balisés, responsables
de projets subventionnés (CCAT, Tarpan, etc.)...
2. Créer des contacts avec les organismes précités
: visites de courtoisie, échange de correspondance, etc.
3. Tracer les circuits agrestes tous azimuts sur
carte IGN :
3.1. Si ce n’est fait : transmettre les bons chemins de terre au service
“Carto” de la Fédération (Marc Monjoie), le plus rapidement
possible.
3.2. Régulièrement, vérifier ces tracés et
faire parvenir les modifications.
3.3. Indiquer, d’une autre couleur, les itinéraires à problèmes
+ un petit descriptif (barrières, panneau, manque d’entretien...).
A titre d’information, je rappelle à tous qu’à mon niveau, je me limite à la cartographie. Je rassemble donc tous les tracés que vous avez l’amabilité de me transmettre, soit les beaux chemins et les raccourcis agrestes de votre région, soit les nouveaux itinéraires découverts à l’issue d’une randonnée.
Pour la partie “défense des chemins”, je n’ai pas reçu toute l’aide escomptée et je laisse à la commission concernée le soin de solutionner les problèmes avec les commissaires-verts locaux désireux de réaliser cette tâche (voir liste ci-dessous) ainsi qu’avec toutes les bonnes volontés qui proposeront leur aide.
COMMENT DEFENDRE
UN CHEMIN ?
4. Pour les chemins à problèmes, commencer les recherches
afin de constituer un dossier
(voir HippoNews de mars 1998, article de Francis Tillemans)
:
4.1. Bien préciser s’il s’agit d’un chemin pour les chevaux uniquement
ou également praticable pour les attelages.
4.2. Faire clairement ressortir la pertinence du maintien de ce chemin
(qu’il s’agisse d’une boucle ou d’une ligne) :
4.2.1. Expliquer l’absence d’autres chemins agrestes.
4.2.2. Faire ressortir les aspects touristiques du tracé proposé.
4.2.3. Ne jamais oublier qu’un chemin de terre est toujours privilégié,
même si un raccourci en macadam existe !
4.3. Description des “Obstacles” :
4.3.1. Clôtures, barrières, panneaux d’interdiction, immondices,
branches, fondrières...
4.3.2. Longueur totale.
4.3.3. Joindre des photos.
4.3.4. Retranscrire sur une carte IGN au 1/10.000, 1/20.000 ou 1/25.000
le chemin litigieux au surligneur fin.
4.4. Joindre au dossier le résultat de vos recherches sur le statut
du chemin : copies de l’Atlas des Chemins Vicinaux, actes notariés, cadastraux...
En effet, il est impératif de connaître la situation réelle
afin d’éviter des recours en Justice non fondés et perdus d’avance
!
4.5. Joindre également les copies de la correspondance avec les
divers propriétaires, autorités locales (commune, DNF...).
5. Surveiller le plus régulièrement possible les suppressions,
modifications (redressements, élargissements), créations, interdictions...
et intervenir conformément à votre choix :
5.1. Du point 3. ci-dessus : transmission de l’information au service
Carto.
5.2. Du point 4. ci-dessus : débuter les démarches administratives
en vue de la réouverture.
6. S’engager, via l’HippoNews, comme point de contact et examiner les
plaintes concernant les chemins abusivement fermés afin d’entreprendre
les premières démarches en vue de la réouverture ( cfr
point 4.).
7. Organiser et/ou participer à ces journées de
défrichage et les faire connaître (HippoNews, “toutes boîtes”,
journaux locaux...)
8. Apprendre, et si possible, appliquer le contenu du “guide
du balisage” (brochure diffusée gratuitement par la Direction générale
des Ressources naturelles et de l’Environnement, avenue prince de Liège,
15 à 5100 Jambes 081/32.12.11 et vert 080/01.19.01.
Avis aux candidats : faites connaître au secrétariat les “missions”
qui vous intéressent (sauf point 3. à transmettre au service Carto).
Un dernier conseil : tentez de vous faire seconder, vous ne pouvez assister
à toutes les réunions, faire
tous les repérages...!
Rejoignez-nous : complétez le listing des commissaires verts !
Première
réunion des candidats "Commissaires-Verts" - Le
vendredi 27 mars 98
par Marc Monjoie
Le premier objectif est la mise à jour permanente de vos régions respectives, reprenant les relais et les itinéraires praticables. Ce but est partiellement atteint car certains d'entre vous m'ont fait parvenir des relevés clairs et très précis, fruit d'un travail manifestement très méthodique. J'invite les plus paresseux à effectuer au plus vite ce travail car connaître les possibilités d'hébergement et les circuits permettra de mettre les notes de la cartographie à jour : pensez aux autres cavaliers qui pourraient traverser votre région et ne pas passer là où vous avez défriché, là où vous connaissez un magnifique chemin peu visible sur la carte... Bref, imaginez le gain de temps lorsque vous devez préparer une randonnée dans une région que vous ne connaissez pas ; n'est-ce pas merveilleux de savoir que quelqu'un a fourni plein de tuyaux intéressants, vous évitant d'aller sur place, de téléphoner partout... !?
Un second objectif est de constituer un canevas de défense des chemins. Pour ce faire, je voudrais rassembler quelques méthodes d'action. Que ceux qui sont parvenus à réouvrir des chemins abusivement fermés, abandonnés par les responsables locaux, me fassent parvenir quelques commentaires concernant les méthodes utilisées, en expliquant les documents consultés, tel l'Atlas des Chemins Vicinaux ; les autorités interrogées (Administration communale, garde forestier, commissaire-voyer, SNCB, RAVEL, Itinéraire Wallonie...) et les réponses obtenues, y compris les négatives, bien-sûr !! Faites-moi parvenir ces documents (ou un résumé) AVANT la réunion citée ci-dessous afin que je puisse préparer celle-ci, car nous en reparlerons !
Un troisième objectif est de fixer ensemble les "missions" d'un commissaire-vert. Une réunion de coordination sera donc organisée pour vous permettre à tous de partager vos expériences personnelles et tisser ensemble une toile d'araignée permettant à notre Fédération d'avoir des actions solides et organisées. En effet, certains parmi vous ont déjà posé des questions sur les prérogatives que pourrait avoir un commissaire-vert, sur le type d'action qu'ils pourraient mener... Pour ce sujet également, transmettez-moi vos propositions afin d'être à même de répondre à vos desiderata et remettre un texte aux personnes présentes le jour de cette réunion.
Vous êtes donc d'ores et déjà invités à cette réunion, qui se déroulera à BRUXELLES, CINEY ou LIGNY (secrétariat), le vendredi 27 Mars prochain ; les personnes intéressées doivent me prévenir dès à présent et celles qui auront répondu positivement seront prévenues individuellement par lettre de l'endroit exact.
D'aucun m'ont aussi fait savoir qu'ils n'aimaient pas les réunions vides, non préparées, voire qu'ils n'appréciaient carrément pas du tout ces entrevues arides. Je suis en mesure de rassurer tout le monde : nous n'allons pas nous rassembler souvent. J'estime cependant qu'un effort doit être fourni pour cette mise au point générale : il FAUT mettre une méthode de travail sur pied ! S'être porté volontaire est déjà une preuve d'intérêt et de bonne volonté : pourquoi s'arrêter en si bon chemin. Il sera encore temps de se désister APRES cette réunion si cela vous semble vraiment trop peu constructif !
J'en profite pour lancer un ultime appel à tous
ceux qui hésitent :
Rejoignez nos rangs, soyez ACTIFS et préparez
DEMAIN...
Contact Commissaires verts :
Marc Monjoie
Bd Général Jacques 202 (bte 52)
1050 Bruxelles - tél. 02/640.58.09
extrait du n° 258 de la revue HippoNews
Un autre site utile : http://users.skynet.be/huvelle
où l'on parle des plans Popp - philippe.huvelle@skynet.be
Mobilisez-vous
au plan communal !
par Etienne de Wouters
L'environnement est appelé à constituer un élément important de la politique au niveau communal. De nombreuses communes ont d'ailleurs déjà mis sur pied une Commission Consultative d'Aménagement du Territoire (CCAT).Dans la perspective de l'établissement d'un Plan Communal d'Environnement et de Développement de la Nature (PCEDN), le Gouvernement Wallon propose, soit d'élargir les compétences de la CCAT, soit d'instituer une Commission Communale de l'Environnement et du Développement de la Nature (CCEDN). Sa composition et son fonctionnement seraient déterminés par le Conseil Communal.
Ses compétences couvriraient de très nombreux domaines, allant de la protection de l'environnement à la promotion de la biodiversité en passant par l'aménagement géographique du territoire.
La composition de la CCEDN (ainsi que de la CCAT), étant basée sur la participation active des citoyens, il y aura un appel public aux candidats, DONC VOUS ! S'il est certain que les organisations locales de défenses de la nature répondront présentes - mais nous représentent-elles réellement ? -, nous y retrouverons également les acteurs de terrain tels que : forestiers, agriculteurs, chasseurs et pêcheurs, propriétaires fonciers, etc. qui ne manqueront pas, et c'est normal, de défendre les intérêts économiques qu'ils représentent.
Il me parait important de rappeler que l'équitation de loisir en général, et le tourisme équestre en particulier, représentent des enjeux économiques importants, dont les pouvoirs publics n'ont pas encore pris la mesure. Or le développement de cette forme de tourisme de loisir actif et de proximité, passe nécessairement par le maintien en tout cas, et l'aménagement si possible, d'un réseau de chemins compatibles avec une équitation de qualité : incontestablement, c'est là que se situe le principal obstacle au développement de l'équitation d'extérieur et la gestion de ce réseau dépend d'abord et avant tout du pouvoir communal.
Soyons concret, que devez-vous faire ?
- Si votre commune possède déjà une CCAT, proposez votre candidature pour y représenter les intérêts du développement du tourisme équestre et la défense des chemins "verts". Que vous soyez "professionnels" ou particulier importe peu, pais vous pouvez toujours faire référence de votre appartenance à notre Fédération : plus on parlera de nous dans le monde des décideurs, plus notre poids pourra vous aider à atteindre vos (et nos) objectifs.
- S'il n'y a pas de CCAT, soyez attentifs et soyez prêts à siéger au sein de la CCEDN en devenir, dont le premier objectif sera de rédiger le Plan Communal d'Environnement et de Développement de la Nature (PCEDN)
Cet article est rédigé au conditionnel parce qu'il s'agit toujours d'un projet de décret, mais il est important que nous soyons prêts. la FFE fera le maximum pour vous tenir au courant de l'évolution de ce dossier et se propose d'organiser des réunions de travail AVEC et POUR ses membres présents dans les CCAT et ou CCEDN. Toutes les personnes intéressés sont invitées à se faire connaître au secrétariat de la FFE ou auprès de leur président d'arte.
Ne dit-on pas qu'un cavalier averti en vaux deux ?