Le décret donne une définition propre du piéton, du sentier et du chemin

le piéton : toute personne à pied à laquelle il faut ajouter les jeunes cyclistes de moins de 9 ans, les personnes handicapées en chaise roulante (ou encore les cavaliers et les cyclistes circulant à côté de leur monture)

(ajout du guide de balisage p 120)

le sentier : une voie publique étroite dont la largeur n’excède pas celle nécessaire à la circulation des piétons

le chemin : une voie publique plus large qu’un sentier et qui n’est pas aménagée pour la circulation des véhicules en général (guide de balisage p 79)

Le problème est que la circulation des cyclistes et cavaliers n’est autorisée que sur les chemins sauf balisage.

" Le balisage ne restreint pas la circulation. il permet de déroger au décret qui précise que les cavaliers et les cyclistes ne sont pas admis sur les sentiers. [....] L’utilisation des formes géométrique est une obligation! C’est vrai dès maintenant pour les nouveaux itinéraires, ce sera vrai pour tous les itinéraires en forêt à partir du 1/1/2001 " (guide de balisage p5)

" Un piéton peut circuler sur toute voie publique, du sentier étroit à la route asphaltée. C’est le caractère apparent de l’accessibilité qui confère à la voirie son statut public.

Les cyclistes, cavaliers, fondeurs sont sauf balisages dérogatoire dûment autorisé, confinés sur les routes et les chemins. Le chemin est l’intermédiaire entre le sentier voie étroite ne permettant que le passage d’une personne et la route voie aménagée pour la circulation des véhicules en général. La plupart des voies empierrées sont des chemins, beaucoup de voies asphaltées ou bétonnées sont des routes

A noter enfin qu’un cycliste à côté de son vélo ou qu’un cavalier à côté de son cheval est considéré comme piéton. " (guide de balisage p 78)

Or donc si le cavalier descend de selle et circule à côté de son cheval, il est considéré comme piéton.

En toute logique absurde, comme le sentier a une largeur qui ne permet que la circulation de " piétons ", tous les sentiers pourraient être empruntés par des conducteurs d’animaux de selle mais pas par des cavaliers chevauchant! A moins que le ministère considére que tous les marcheurs sont de la corpulence d’Obélix?

Mesure faite, la largeur nécessaire au sol n’est guère différente pour le passage d’un cavalier, d’un piéton ou d’un cycliste.

Sentier étroit avec une largeur ne permettant que la circulation des piétons ci dessous illustrés	chemin plus large sur lequel seulement les cyclistes et cavaliers sont autorisés !:

Problèmes :

Les attelages ne sont pas repris dans le décret en ce qui concerne la signalisation d'itinéraires alors que la grille de description d’itinéraire connait bien des calèches!
Une reconnaissance de l'itinéraire même balisé sera donc indispensable pour vérifier que le chemin ne comporte pas une entrave franchissage à cheval mais impraticable aux attelages

 Quid d’itinéraires transfrontaliers ?
 

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